Moins d’alcool et de tabac pour les lycéens mais autant de cannabis
Selon une étude publiée mardi par l'OFDT, la consommation d'alcool et de tabac aurait diminué chez les jeunes tandis que la consommation de cannabis reste stable.
Il se pourrait que les campagnes contre l’alcool et le tabac portent leur fruits auprès des lycéens, dont la consommation semble avoir grandement baissé, bien que le cannabis reste stable, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies qui a relayé mardi 20 septembre l’étude européenne ESPAD qui a interrogé 6.642 lycéens français en avril et juin 2015.
Un recul de l’alcool et du tabac chez les jeunes
D’après les résultats de cette étude, il y aurait “un recul sensible des consommations de tabac et d’alcool chez les lycéens depuis 2011, avec une baisse de l’usage quotidien de tabac de plus de 24% et de la consommation régulière d’alcool de plus de 30%”.
L’étude explique que ceci pourrait-être du en partie aux “changements de comportement de consommation des adultes eux-mêmes, notamment des nouvelles générations de parents davantage sensibilisées aux risques liés aux usages de tabac et d’alcool” ainsi qu’au nombreuses mesures anti-tabac les dernières années.
De bons résultats, sauf pour le cannabis
Il faut noter qu’il peut également s’agir d’un recul de l’âge d’entrée dans les usages alors que l’OFDT constate une “période d’intensification du tabagisme” et une augmentation de l’usage de l’alcool à l’arrivée en terminale, proche des chiffres de 2011. Globalement l’usage quotidien du tabac diminue, il est passé de 31% des lycéens à 23% en 5 ans et l’expérimentation d’au moins une cigarette au cours de la vie est passée de 70 à 61% mais les filles essaient plus que les garçons avec 62,1% contre 59,4%.
Coté alcool la baisse est similaire, seuls 50,5% des lycéens disent avoir déjà connu une ivresse en 2015, contre 61,4% en 2011. Malgré une petite baisse 87% continuent à expérimenter l’alcool contre 93% il y a 5 ans. Ici les garçons sont bien devant les filles, ils sont 20% a avoir un usage régulier de plus de 10 fois par mois, tandis qu’elle ne sont que 10%.
Le cannabis stagne quant à lui : “l’usage régulier de cannabis (7,7%) n’a pas évolué entre 2011 et 2015, malgré une légère baisse de l’expérimentation (au moins un usage)”, elle est passée de 49 à 44% depuis 5 ans.