Dépistages néonataux : Vers l’élargissement du dépistage en France
En France, le dépistage néonatal est d’actualité depuis 1972. Au départ, juste une seule maladie était concernée. Mais les choses ont changé depuis et l’on a adroit aujourd’hui à un dépistage néonatal couvrant quatre autres maladies. Grâce à un petit prélèvement de sang effectué sur le talon du bébé, on fait des tests.
C’est surtout la phénylcétonurie qui était prise en compte au départ. Une maladie qui entraîne un retard mentale si elle n’est pas traitée tôt. Toutefois, ce dépistage néonatal couvrant juste quatre maladies témoignent de tous les efforts qui restent à faire par les autorités françaises du domaine de la santé.
Le Professeur Ségolène Aymé est médecin généticienne et directrice de recherche à l’Inserm. Selon ses propos, beaucoup d’autres Etats en Europe vont jusqu’à 29 maladies pour le dépistage néonatal contrairement au nombre en France. Pour elle, le comble en France ce sont les conditions qui doivent être remplies pour l’ajout d’une nouvelle maladie en ce qui concerne le dépistage.
Une hausse du nombre de maladies concernées par le dépistage néonatal
Il faut tout d’abord que la dite maladie touche un grand nombre. Ensuite, il faut que son test soit performant, qu’elle puisse être traitable, que son traitement ait une utilité clinique. Grâce à ce dépistage néonatal, beaucoup de cas de maladie ont été détecté tôt et soignées comme il le faut. Ainsi, au cours de l’année 2013 on relève les chiffres suivants. 45 cas de phénylcétonurie, 44 de drépanocytoses, 105 cas de mucoviscidose. On n’oublie pas ceux qui sont atteint d’hypothyroïdies congénitales.
Ayant donc pris conscience de l’importance du dépistage néonatal, de son impact positif sur la santé de la population, les autorités françaises prévoient très bientôt une hausse du nombre de maladies concernées par le dépistage néonatal. Un nombre de 30 maladies est envisagé. Même si le dossier traîne encore, c’est déjà un bon début.