En Afrique du Sud, deux nouveaux sous-variants d’Omicron créent un nouveau pic
Leur virulence reste à évaluer, dans le pays le plus durement atteint du continent africain.
Mercredi 4 mai, l’OMS a communiqué sur la découverte de deux nouveaux sous-variants du variant Omicron en Afrique du Sud, ce qui porte à 4 le nombre de ses mutations établi à ce jour.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a ainsi résumé : « Les scientifiques sud-africains qui ont identifié Omicron à la fin de l’année dernière ont maintenant signalé deux autres sous-variants d’Omicron, BA.4 et BA.5, comme étant à l’origine d’un pic de cas en Afrique du Sud ».
BA.4 et BA.5 : Une virulence à établir
Pour l’heure, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, « Il est trop tôt pour savoir si ces nouveaux sous-variants peuvent causer des formes plus graves de la maladie que les autres sous-variants d’Omicron ». Cependant, tout semble indiquer que le vaccin actuel protège contre les formes graves du Covid.
À la fin du mois dernier, le Centre pour l’innovation et la réponse aux épidémies (CERI) annonçait que le pays venait d’entrer dans une nouvelle vague de l’épidémie.
Covid : 6,2 millions de décès à travers le monde
Tedros Adhanom Ghebreyesus a aussi indiqué que le nombre de morts à l’échelle globale s’établissait désormais à 6,2 millions de morts, avant de préciser que « le nombre de cas et de décès liés au Covid-19 continue de diminuer, les décès hebdomadaires signalés étant à leur plus bas niveau depuis mars 2020 ».
Bémol à ce constat : les continents africain et américain connaissent un rebond des cas, favorisé par les premiers sous-variants d’Omicron. Mais aussi, déplore le directeur général de l’OMS, par la baisse du dépistage dans certains pays. En ce qui concerne les sous-variants venant d’être identifiés, Tedros Adhanom Ghebreyesus remarque qu’ils ont pu l’être « car l’Afrique du Sud effectue toujours le séquençage génétique que d’autres pays ont cessé de faire. Dans de nombreux pays nous ne pouvons pas voir la façon dont le virus mute. Nous ne savons pas ce qui nous attend ».