Covid : le sous-variant BQ.1.1 est en progression en France

Illustration du virus responsable du Covid. Pixabay
Alors que le pic de contaminations semble être atteint dans le cadre de cette nouvelle vague, ce sous-variant d'Omicron étend sa présence.
Dans notre pays, et si l’on en croit les derniers chiffres de Santé publique France, le nombre de cas de Covid se stabilise. Cependant, dans son dernier bilan publié le 20 octobre, le nombre de patients reste “élevé”, et deux hausses sont observées, à savoir celles des admissions en soins critiques (552, +8%) et des décès (390, +23%).
Mais il est une autre progression à noter, et c’est celle de la présence du sous-variant BQ.1.1 d’Omicron.
BQ 1.1 : Un impact pas encore évalué
En effet, si le sous-lignage BA.5 constitue toujours l’immense majorité des cas d’infection, le taux de BQ 1.1 entre mi-septembre et mi-octobre est passé de 2% à 16%. Cependant, Santé publique France avance :
Il est cependant encore trop tôt pour évaluer le possible impact de BQ.1.1 sur la dynamique de l’épidémie.
Ceci étant, dans d’autres pays proches comme Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, ou plus éloignés comme les Etats-Unis, la tendance semble identique.
Quels symptômes associés ?
Certes, des médecins ont pu observer diarrhées, vomissements ou de simples maux de ventre. Mais l’implication du Covid n’est pas confirmée.
Si jamais elle devait l’être à l’avenir, il faut redouter une épidémie difficile à contrôler si les malades ne peuvent pas faire le lien avec le coronavirus (moins de tests effectués).
La question de la résistance de BQ 1.1
Des experts estiment qu’il serait plus résistant. Il échapperait davantage au système immunitaire, en contournant l’action des anticorps en raison de la présence de mutations dans une sous-région de sa protéine spike. Quant à la sévérité de l’infection, il n’y a à ce jour pas d’indication qu’elle soit plus importante.
Quelle évolution prévoir ? Il est encore tôt pour l’évaluer. Selon Antony Fauci, conseiller médical du président des États-Unis, ajoute l’évolution déprendra “des vaccinations antérieures, des expositions antérieures et de la région du pays dans laquelle vous vous trouvez”.
Quoi qu’il en soit c’est un fait, le virus Sars-Cov-2 continue de muter, et beaucoup. Mais parmi les centaines de sous-variants, peu nécessitent d’être placés sous étroite surveillance.