Fièvre jaune : quels sont les symptômes, comment la prévenir ?
Détaillons cette une maladie hémorragique virale aiguë que l'on peut contracter dans les régions tropicales d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Amérique latine.
Le virus de la fièvre jaune est transmis par le moustique. Dans le monde, cette maladie grave affecte environ 200 000 personnes par an pour 30 000 morts, le plus souvent chez les enfants.
En France, la maladie peut être importée de manière sporadique et temporaire par des voyageurs qui ont auparavant séjourné dans des zones d’endémie, à savoir les régions tropicales d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Amérique latine.
C’est le virus amaril qui cause cette maladie hémorragique, et il est transmis par les moustiques Aedes et Haemogogus.
Symptômes de la fièvre jaune
Après un délai d’incubation variant de 3 à 6 jours, deux possibilités :
- le malade fait une forme asymptomatique ou au maximum ressentira-t-il des symptômes grippaux passagers ;
- le malade fait une forme hémorragique grave qui va se développer en trois étapes :
- La phase dite « rouge » survient brusquement avec fièvre (39°C), frissons, maux de tête, douleurs musculaires et rougeurs au niveau de la face, du cou et du thorax ;
- Une rémission passagère d’environ 24 heures, 2 à 3 jours après les premiers symptômes avec une baisse de la fièvre ;
- La phase « jaune »avec une fièvre élevée (40°C). Elle conduit à une hépatonéphrite aiguë (affectant le foie et les reins) qui est à l’origine d’un syndrome hémorragique et une jaunisse
Dans cette dernière phase, le malade est susceptible de vomir du sang, perdre du sang noir dans les selles, saigner du nez ou encore présenter des taches rouges sur la peau.
La maladie est mortelle en quelques jours pour près de 50% des malades, après une phase de convulsions, de délires et de coma. Pour les autres, la convalescence est certes longue, mais sans donner lieu à des séquelles.
Diagnostic
C’est principalement par des techniques de laboratoire que l’infection peut être confirmée, car à son stade précoce elle en montre pas assez de signes cliniques permettant de l’incriminer. Ainsi, peuvent être pratiqués :
- Un RT-PCR sur prélèvement sanguin (concerne le stade précoce) ;
- Des tests sanguins sérologiques pour un stade plus avancé avec recherche d’anticorps IgM par ELISA ;
- Techniques d’immunohistochimie sur des tissus d’organes atteints ;
- Des examens biologiques pour rechercher des perturbations avec notamment des paramètres hépatiques modifiés, leucopénie ou créatinine élevée par exemple.
Traitement de la fièvre jaune
Comme il n’existe pas encore de médicament spécifique contre cette infection, le traitement prescrit aide à combattre la déshydratation, l’insuffisance respiratoire et la fièvre.