Grippe aviaire : Les éleveurs de volailles des Landes ne peuvent plus exporter
Depuis samedi, le gouvernement a totalement interdit les exportations d’oiseaux, mais également de poussins et d’œufs à couver dans les Landes et plus précisément dans 200 communes du département. En cause, la grippe aviaire qui commence à servir dans cette partie du Sud-Ouest.
Cette interdiction vient compléter celle déjà annoncée dans un arrêté du 3 décembre et concernant jusqu’à présent le département de la Dordogne, où sont apparus les premiers foyers de grippe aviaire ces dernières semaines. L’arrêté, d’application immédiate, prévoit que le transport de ces produits avicoles est désormais soumis à autorisation du préfet, après avis des services vétérinaires.
Trois foyers d’influenza aviaire détecter dans les Landes
Après les Pyrénées-Atlantiques, le Gers, la Haute-Vienne et la Dordogne, les Landes sont touchées par le problème de la grippe aviaire. Trois foyers d’influenza aviaire à un risque très élevé pour toutes les volailles ont été détectés. D’après le Ministère de l’Agriculture la grippe aviaire sévirait car une étude à relevé : 500 canards tout près de Josse contaminés, un élevage à Doazit avec la mort de 700 pintades et un dernier à Horsarieux sur des milliers de volailles mises en danger.
Une exportation interdite des élevages des Landes
Face à ce grave problème, le gouvernement a décidé d’interdire l’exportation de volailles des Landes. L’arrêté stipule que tous les transports de ces produits vivants doivent être soumis à une autorisation du préfet, une fois l’avis de vétérinaires rendu. Cet arrêté vient en plus d’un arrêté semblable paru le 3 décembre et qui concerne le département de la Dordogne où de nombreux foyers de grippe aviaire sont apparus depuis la fin novembre.
Une aide financière prévue
L’abattage des bêtes contaminée est une mesure sanitaire obligatoire que les éleveurs doivent mettre en application. L’Etat va donc octroyer une aide aux éleveurs, notamment au niveau de la désinfection des lieux et des mesures de surveillance. Une catastrophe pour les éleveurs surtout en pleine période de Noël où la volaille reste la viande la plus appréciée des Français pour un repas festif en famille.
La Grippe aviaire
La grippe aviaire désigne les différentes formes du virus de la grippe qui infecte les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques. La maladie est également connue sous le nom de peste aviaire.
En 2004, une souche H5N1 du virus a été mise en avant en raison de son danger et de sa transmissibilité à l’homme.
Cette affection est transmissible entre volailles et plus rarement à des mammifères (dont le porc qui est à la fois réceptif aux virus grippaux aviaires et virus grippaux humains), mais elle est habituellement difficilement transmissible à l’homme. Certaines espèces d’oiseaux, et en particulier certains canards sont souvent porteurs asymptomatiques.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) craignait que la grippe aviaire, si elle concernait les humains, puisse d’une panzootie évoluer en pandémie susceptible de tuer jusqu’à 100 millions de personnes parmi plusieurs milliards de malades. D’autres évaluations envisageaient de 7,4 à 320 millions de morts en un à deux voire trois ans, selon que la morbidité du virus serait semblable à celle des pandémies de 1957 ou 1968 (très faible mortalité), ou comparable à celle de 1918. (Ces données sont obtenues en multipliant les évaluations de la mortalité due à la grippe espagnole par le facteur correspondant à l’augmentation de la population depuis 88 ans).
Pour limiter le problème du manque de vaccin en cas de pandémie, en mai 2007, il a été annoncé que six pays (Brésil, Inde, Indonésie, Mexique, Thaïlande et Viêt Nam), recevraient jusqu’à 2,5 millions USD du Japon et des États-Unis (financement immédiat) pour lancer l’industrie de production locale de vaccins.
Entre 2005 et 2014, le virus H5N1 a fait l’objet de nombreuses mesures de lutte. Il n’a finalement pas muté pour s’adapter aux tissus humains ou acquérir une forte contagiosité interhumaine. Le risque pandémique ne s’est pas exprimé : au 31 décembre 2008, on ne comptait « que » 248 morts, mais en 2014, le virus H5N1 circule encore et fait donc l’objet d’une veille sanitaire, tout comme d’autres virus de l’Influenza A aviaire qui pourraient par recombinaison génétique devenir Hautement pathogène pour l’Homme (ou des animaux d’élevage). (Source Wikipedia)