Hikikomori : Reconnaître les signes d’alerte de ce syndrome isolant
Le syndrome Hikikomori, signifiant un repli social extrême où l'individu préfère rester enfermé chez lui, n'est pas encore reconnu comme une pathologie psychiatrique. Cependant, son apparition grandissante en France alarme les experts de la santé. Quelles pourraient être les solutions pour y faire face ?
Tl;dr
- Le syndrome de Hikikomori est un retrait social inquiétant les professionnels de santé.
- Il s’est développé en France, surtout depuis la crise du Covid-19.
- Premièrement apparu au Japon dans les années 1990, il touche toutes les catégories sociales.
- L’entourage joue un rôle crucial dans l’aide à apporter aux victimes.
Le Hikikomori en France : un mal invisible mais présent
Le syndrome de Hikikomori, bien que méconnu, est une réalité de plus en plus présente en France. Cette pathologie du retrait social n’est pas officiellement reconnue comme une maladie psychiatrique, mais elle suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de santé.
Une solitude imposée
La crise du Covid-19 a amplifié ce phénomène. L’isolement est devenu un fléau mondial, touchant particulièrement les jeunes, qui développent une anxiété les poussant à éviter toute interaction sociale.
Le Hikikomori est apparu au Japon au début des années 1990, en réponse à un contexte économique difficile. Aujourd’hui, il touche toutes les catégories sociales et peut se développer suite à une situation géopolitique instable ou une pandémie. Le Hikikomori n’est pas un simple isolement, mais un retrait social progressif et persistant.
Comment aider un Hikikomori ?
Un Hikikomori typique reste enfermé chez lui pendant plus de six mois, parfois même jusqu’à cinq ans dans les cas les plus extrêmes. L’entourage des victimes joue un rôle crucial dans leur prise en charge : il faut encourager ces personnes à s’ouvrir aux interactions sociales. Si le problème persiste, une consultation avec un psychologue ou un psychiatre peut être nécessaire.
Au Japon, le ministère de la Santé a mis en place des projets de soutien pour les Hikikomori et leurs familles, offrant des consultations dans des centres spécialisés et aidant à construire leurs réseaux.
L’avis de la rédaction
Face à l’ampleur que prend le syndrome de Hikikomori en France, il est essentiel d’informer et de sensibiliser le public à cette problématique. Il est de notre devoir de veiller sur nos proches et d’agir lorsque les signes d’un retrait social se manifestent. L’entourage, en première ligne, peut faire la différence et aider à sortir de l’isolement.