L’activité physique pour lutter contre Alzheimer
Une étude américaine s'est intéressée aux moyens de lutter contre Alzheimer, avant ou après son apparition et il semblerait que l'activité physique aide à prévenir le déclin cognitif.
Difficile à vivre, pour les patients et leurs proche, la maladie d’Alzheimer prend de l’ampleur et s’affiche comme une épée de Damoclès au dessus de nombreuses personnes âgées. Sans traitement pour stopper sa progression à l’heure actuelle, elle est l’un des pathologies les plus coûteuse des pays développés. Dans l’espoir de mieux comprendre la maladie et lutter contre elle, des chercheurs américains rappellent l’importance de l’activité physique pour le cerveau.
Bouger un petit peu pour lutter contre Alzheimer
Dans leur étude relayée par santé log, les scientifique de l’Université du Kansas aux Etats-Unis mettent en avant les bienfaits d’une activité physique régulière contre Alzheimer. Mais pas besoin d’aller courir un marathon ou soulever de la fonte, l’étude précise que le plus important est simplement d’être en mouvement, comme se promener dans le quartier, marcher, aller faire les courses, jardiner où même pratiquer le tai-chi.
Les chercheurs ont suivi 92 volontaires, diagnostiqué ou non de la maladie, pendant une semaine. En les équipants d’accéléromètres, les scientifiques ont pu suivre leur activité physique ainsi que leur sommeil et récolter des données en conséquence. Le constat est simple, les patients atteints de la maladie d’Alzheimer semblent faire moins d’activités physiques modérées mais ils sont aussi moins actifs le matin.
Encourager et personnaliser l’activité physique pour les patients
Le Pr Amber Watts, psychologue clinicien et principal auteur de l’étude note : « Nous savons que les personnes physiquement actives sont moins susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer. Mais nous savons aussi que chez les personnes déjà atteintes de la maladie, l’activité physique contribue à un meilleur fonctionnement, à un déclin cognitif ralenti et à des symptômes apaisés ».
Un peu d’activité physique pourrait donc aider à protéger contre les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Cette étude pourrait aider les professionnels à planifier avec les patients des activités personnalisées en fonction des leurs limites physiques et cognitives mais aussi leurs peurs. Les scientifiques prévoient également une étude à plus grande échelle afin de récolter davantage de données pour expliquer les relations entre ces deux phénomènes.