L’Afrique du sud accueille la conférence internationale sur le sida
A partir de demain et toute la semaine, va se tenir en Afrique du sud la 21ème conférence internationale sur le sida. Des milliers de scientifiques, politiques et militants sont attendus.
Bien que de sérieux progrès ont été réalisés concernant le VIH, la lutte contre ce fléau est loin d’être achevée si l’objectif de l’éradication de l’épidémie d’ici 2030 veut être atteint. C’est ainsi que de nombreux spécialistes, praticiens, scientifiques et autres politiques se sont donné rendez-vous à Durban en Afrique du sud pour la 21ème conférence internationale sur le sida.
La conférence internationale sur le sida de retour en Afrique du sud
La 21ème conférence internationale sur le sida se tiendra donc à Durban en Afrique du sud à partir de demain, lundi 18 juillet. C’est la deuxième fois que l’Afrique du sud est choisie pour accueillir cet événement, qui s’était tenu dans le pays la première fois en 2000. Le pays n’avait pas été choisi au hasard, il faisait partie de ceux où l’épidémie de sida était la plus virulente. Aujourd’hui la maladie a reculé grâce à une politique antisida efficace. 3,3 millions de personnes en Afrique du sud sont sous traitement contre le VIH.
500 conférences et interventions sont prévues durant cette semaine. Ainsi, les principaux thèmes abordés seront, entre autres, la recherche sur les vaccins, sur un traitement fonctionnel, les stratégies de lutte selon les pays ou encore les nouvelles techniques comme les “ciseaux” génétiques.
Une énorme manifestation dans les rues de Durban
En marge de la 21ème conférence internationale sur le sida a eu lieu hier une énorme manifestation. Ainsi plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de la ville pour mettre la pression sur les participants à cet événement. Un millier de grands-mères sud-africaines y ont participé notamment. “La vie est très difficile pour nous les grands-mères. Je dois me débrouiller avec tous ces enfants et personne ne m’aide“, témoignait ainsi Thandiswa Ndovela de 63 ans, une grand-mère dont deux des filles, atteintes du sida, sont décédées.