L’ASMR est utilisé par un tiers des Français afin de lutter contre le stress ou les troubles du sommeil
Depuis quelques années, l’ASMR prend de l’ampleur. Selon une récente étude de Deezer, les Français s’en serviraient pour facilement s’endormir ou se détendre.
Sur internet, de plus en plus de personnes créaient du contenu de type ASMR. Il faut dire qu’aujourd’hui, 56 % des personnes dans le monde écoutent ce genre. Pour faire simple, l’ASMR regroupe différents sons de la vie quotidienne : chuchotements, tapotement, bruits d’objets, nourriture, crépitements… Face à cet engouement de plus en plus grand, la plateforme de streaming musicale Deezer a décidé de sonder plusieurs utilisateurs, avec l’aide de l’institut Censuswide, 12 000 personnes originaires de plusieurs pays (Brésil, Allemagne, France, Grande-Bretagne, États-Unis et Mexique). Objectif : déterminer le ressenti des auditeurs concernant cette pratique.
Les avantages de l’ASMR pour les Français
Grâce aux données récoltées, la société Deezer vient de publier un communiqué dévoilant les habitudes des Français liés à l’ASMR. En France, les personnes écoutant ou visionnant de l’ASMR avouent ainsi le faire pour se détendre (33 %), pour réduire leur stress (30 %) ou encore les aider à s’endormir (30 %). Dans une publication, le Dr Craig Richard, fondateur d’ASMR University.com, explique ainsi que « se sentir détendu en entendant la respiration légère ou le chuchotement de quelqu’un signifie que sa présence virtuelle vous apporte du confort. Le contenu ASMR peut puiser dans notre désir de connexions sures, étroites et personnelles ».
Cependant, malgré les effets notables pour certaines personnes, cela ne marche malheureusement pas pour tout le monde. En effet, Deezer souligne que 36 % des sondés ne ressentent aucune réaction physique ou émotionnelle lors de l’écoute d’ASMR. Cela va même plus loin, étant donné que 11 % d’entre eux se sont senti ennuyé et 19 % ont ressenti de l’agacement. 7 % des sondés détestent même l’ASMR, pendant que 36 % sont neutres à ce sujet. Selon les sondés les bruits de mastications et les bruits de bouche sont les plus désagréables. Selon l’étude, les jeunes personnes, et plus particulièrement ceux de la génération Z, auraient plus de facilité avec ce genre de contenu audio, contrairement aux babyboumeurs.