Leclerc envisage d’intégrer des cabines de télémedecine dans ses supermarchés
Les magasins E.Leclerc envisagent d'installer des centres de téléconsultation dans leurs supermarchés, à l'image de la SNCF dans ses gares. Michel-Édouard Leclerc, souhaitant investir le domaine médical depuis des années, y voit une solution aux déserts médicaux. Qu'en pensez-vous ?
Tl;dr
- Les magasins E.Leclerc pourraient installer des centres de téléconsultation.
- Michel-Édouard Leclerc souhaite investir davantage le terrain médical.
- Il s’agit d’une initiative pour lutter contre les déserts médicaux.
- L’Ordre des médecins a exprimé une profonde inquiétude à ce sujet.
La télémédecine s’invite dans les supermarchés
Après l’annonce de la SNCF d’installer des espaces de santé dans 300 gares d’ici à 2028, l’enseigne E.Leclerc envisage une démarche similaire dans ses supermarchés. Une initiative qui s’inscrit dans la volonté de Michel-Édouard Leclerc, PDG de l’enseigne, d’investir plus avant dans le domaine médical.
Partenariat avec Loxadem
Michel-Édouard Leclerc envisage de collaborer avec la société Loxadem, responsable de l’installation des cabines de télémédecine dans les gares SNCF. Cette nouvelle s’inscrit dans une démarche plus large d’investissement dans le secteur médical de la part du PDG, qui a déjà tenté de briser le monopole des pharmacies françaises.
Des tentatives controversées
En effet, l’enseigne E.Leclerc a déjà fait parler d’elle en affirmant la présence d’un docteur en pharmacie dans chaque parapharmacie. Une déclaration qui a suscité une action collective en justice de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) pour publicité mensongère.
Une inquiétude partagée par l’Ordre des médecins
L’Ordre des médecins a exprimé sa « très profonde inquiétude » face à ce type de projets. Selon eux, ces initiatives pourraient conduire à une dérégulation de notre système de santé et à une financiarisation accrue de ce dernier.
L’avis de la rédaction
Incontestablement, l’arrivée de la télémédecine dans les supermarchés soulève des questions. Si l’objectif est de lutter contre les déserts médicaux, ne risque-t-on pas de commercialiser à outrance un secteur qui devrait rester avant tout humain ? La santé n’est pas une marchandise et il est crucial de veiller à ce que ces nouvelles initiatives respectent l’éthique et la déontologie médicale.