Les biothérapies, c’est quoi ?

Photo d'illustration. Seringue et flacons. MasterTux / Pixabay
Il est de plus en plus fait appel à ces traitements qui ont en général une action plus ciblée que ceux traditionnels.
Une définition simple pour commencer. Une biothérapie est un traitement reposant sur des médicaments biologiques ou biotechnologiques.
Ce terme concerne les thérapies :
- cellulaires, qui consistent à injecter des cellules dans le but de rétablir une fonction ou de la modifier ;
- géniques, dont l’object est la modification de gènes existants ou nouveaux dans l’ADN ;
- tissulaires : ici, il est question de tissus vivants greffés en lieu et place de l’originel, détruit ou défaillant.
Les médicaments biologiques
Ce type de traitements est issu d’un organisme ou tissu vivant (citons l’insuline de porc ou l’hormone de croissance humaine). Cela ne signifie pas pour autant que l’organisme de départ doit forcément être animal ou humain. En effet, il existe des antibiotiques produits par les champignons.
Les médicaments biotechnologiques
Un médicament biotechnologique st un médicament qui est fabriqué par des cellules vivantes, des bactéries ou des levures. Leur ADN est modifié pour qu’elles se mettent à produire le médicament désiré.
Des exemples de médicament biotechnologique ? Il peut être la copie exacte d’un produit naturel comme l’insuline ou l’hormone de croissance; ou bien encore une version corrigée, ou enfin une toute nouvelle version comme les anticorps monoclonaux.
Les anticorps monoclonaux
Il s’agit de protéines qui se fixent sur leur cible afin de la neutraliser et de favoriser leur suppression. Il est produit par un clone de cellules en culture, et donc pour une cible très précise. Ces protéines sont par la suite éliminées par l’estomac.
La question de leur efficacité
Comme ils sont développés pour atteindre une cible précise, ils sont la plupart du temps plus efficaces que les traitements médicamenteux traditionnels. D’autre part, ils ne sont ni plus toxiques, ni plus à l’origine d’effets secondaires que les traditionnels.
Les anticorps monoclonaux peuvent toutefois être vecteurs d’une réaction allergique.
Les maladies concernées
De nombreuses pathologies sont concernées par ce type de traitements, bien qu’au commencement de leur développement, ce sont les maladies chroniques qui étaient visées.
Citons : l’asthme sévère, le psoriasis, diabète, migraine, la DMLA, Covid, maladie de Crohn, rectolite hémorragique et bien d’autres encore.
En outre, le pronostic de certains cancers (sein, ovaire, rein…) est amélioré par les anticorps monoclonaux, de manière isolée ou avec une chimiothérapie.