Les cabines de bronzage : un risque accru d’endométriose
L’usage des cabines de bronzage augmenterait le risque d’endométriose, une maladie gynécologique très contraignante et chronique.
Les cabines de bronzage, très populaires pour garder un teint de vacances toute l’année, ne sont pas sans risque. Leur utilisation a déjà pour conséquence des risques de cancer de la peau. Maintenant, une étude démontre qu’elle serait aussi un risque supplémentaire de contracter une endométriose.
Une étude de grande envergure
Pour conclure des risques, une étude américaine, parue dans la revue Human Reproduction, a été menée auprès de 116 429 infirmières, âgées de 25 à 42 ans.
Pour cette étude, débutée en 1989, les participantes devaient remplir un questionnaire tous les deux ans, jusqu’en juin 2015. Elles devaient alors renseigner leurs :
- antécédents médicaux ;
- expositions à des facteurs de risques de plusieurs maladies.
L’étude s’est intéressée à l’usage des cabines UV et l’exposition au soleil.
Ainsi, parmi les 95 080 femmes des analyses finales, les scientifiques ont recensé 4 791 cas d’endométriose, au cours de leur période de suivi.
Depuis 1989, l’étude a récolté des données qui permettent de mettre en évidence certaines similitudes.
En effet, les femmes avaient :
- 19 % de risque supplémentaire de développer une endométriose, si elles avaient été en contact avec une cabine à UV, dès l’adolescence ou au début de l’âge adulte ;
- 24 % de risque lorsqu’elles les ont utilisés à l’âge adulte.
Les chercheurs ont aussi constaté que des jeunes femmes de 15 à 25 ans, avaient plus de risques de développer une endométriose, si elles avaient eu 5 ou plus de coups de soleil. Ce risque est de 12 % de plus par rapport à celles qui n’ont jamais été brûlées par le soleil.
Des facteurs encore flous
Les raisons exactes qui causent l’endométriose restent très floues. Les scientifiques n’ont pas encore réussi à établir le lien entre l’endométriose et une surexposition au soleil, à des fins récréatives (plage, piscine ou cabines UV).
Au vu des résultats rapportés par cette étude, les chercheurs américains recommandent aux femmes de se montrer prudentes et d’éviter une exposition excessive au soleil.
N’oublions pas que l’endométriose est une maladie gynécologique, qui touche 1 femme sur 10 en âge de procréer, qui provoque de grosses douleurs et surtout de grandes difficultés à avoir un enfant.