Maladies cardiovasculaires : les risques sont moins élevés grâce au sport
Une étude vient de dévoiler les bienfaits du sport afin de faire baisser les risques de maladies cardiovasculaires.
Les maladies cardiovasculaires sont aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde. En France, celles-ci en sont la deuxième cause (première pour les femmes) après les cancers. En 2019, la Fédération Française de Cardiologie déclarait que la France comptabilisait 400 morts par jour. Afin de limiter les risques de contracter des maladies cardiovasculaires, le sport semblerait être une bonne solution selon une étude.
Maladies cardiovasculaires : l’activité physique pour baisser les risques
Publiée récemment dans la revue PLOS Medicine, une étude a réussi à démontrer que la pratique du sport serait associée à un risque plus faible de maladies cardiovasculaires. Menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni, l’étude a porté sur les données de 90 211 participants à la biobanque britannique. N’étant pas au préalable atteintes de maladies cardiovasculaires, ces personnes ont porté un accéléromètre sur une période de 7 jours entre 2013 et 2015. L’un des auteurs de cette étude, Dr Rema Ramkrishnan, s’avoue lui et son équipe confiants « quant aux résultats de l’étude car l’activité physique a été objectivement évaluée par un outil plus valide capable de capturer la fréquence l’intensité et la durée de l’activité physique plutôt qu’auto-déclarées par les participants ».
Des résultats révélant l’importance de la pratique sportive
Parmi le panel de sujets suivis, 3 617 cas de maladies cardiovasculaires ont été diagnostiqués au cours d’une moyenne de 5,2 ans de suivi. Les chercheurs ont ainsi constaté que les participants pratiquant une activité physique de manière modérée, vigoureuse et totale avaient moins de risque de souffrir de maladies cardiovasculaires. Les personnes avec une activité physique basse souffraient quant à elles généralement d’hypertension liée à un indice corporel et une protéine C-réactive plus élevée.
Le professeur Terence Dwyer souligne que « Les résultats de cette étude renforcent la confiance que l’activité physique est susceptible d’être un moyen important de prévenir les maladies cardiovasculaires. La réduction potentielle du risque estimée chez ceux qui pratiquent des niveaux d’activité relativement élevés est substantielle et justifie une plus grande importance accordée aux mesures visant à accroître les niveaux d’activité physique dans la communauté »