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Malgré un syndrome de Turner, une femme a donné la vie

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Par Jerome,  publié le 4 mars 2022 à 16h49.
Photo d'illustration. Un bébé tout sourire.

Photo d'illustration. Un bébé tout sourire. Pexels / Pixabay

Cette anomalie chromosomique associée à l’infertilité a été contournée par la congélation de ses ovocytes.

Il s’agit ni plus ni moins d’une “première mondiale”. En effet, le 24 février dernier, une femme a donné naissance à Bruxelles à un enfant sain, malgré son atteinte par un syndrome de Turner.

C’est après un traitement suivi au centre de médecine reproductive Brussels IVF que cet enfant issu de ses ovocytes préalablement congelés est né.

Une démarche pas anodine

Le Pr Michel De Vos, médecin spécialiste de la fertilité, précise qu’“il est important que la jeune fille bénéficie d’un accompagnement psychologique et médical correct pour qu’elle dispose de toutes les informations requises et puisse réfléchir soigneusement à cette démarche”. 

C’est dès la puberté qu’elle peut être considérée, mais comme l’explique le Pr Vos, “la sensibilisation des médecins traitants et des parents s’avère également cruciale en la matière” car elle s’accompagne d’une cure hormonale.

Pourquoi peut-on qualifier cette naissance d’historique ? Car le syndrome de Turner, qui est défini par l’absence complète ou partielle d’un des deux chromosomes X chez les femmes, est une maladie rare qui compromet la fertilité. Certes, les femmes atteintes de ce syndrome pouvaient espérer être enceintes, mais pas sans un don d’ovocytes d’une tierce personne.

Une FIV par ICSI

Les médecins du Brussels IVF expliquent encore que la patiente en question avait déjà donné naissance spontanément en 2017, sans avoir besoin de la congélation de ses ovocytes. Mais pour cet deuxième enfant, une assistance médicale à la procréation a dû être décidée.

Une fécondation in vitro (FIV) par injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) avec le sperme du conjoint a été réalisée. Puis un test génétique a été mené dans le but de confirmer la validité des embryons avant implantation utérine. 40 semaines plus tard, une petite fille de 3,49 kg voyait donc le jour.

Le Récap
  • Une démarche pas anodine
  • Une FIV par ICSI
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