Nancy : Accusé de maltraitance, un couple est innocenté trois ans plus tard !
Les parents de la petite Louna ont raté les premiers pas et les premiers mots de leur fillette à cause d’une erreur de diagnostic de la part d’un médecine hospitalier. C’est en effet la tragique histoire ayant touché le couple de Sabrina Dietsch et Yoan Bombarde, accusés depuis un peu plus de 3 ans d’avoir maltraité leur petite fille qui a été aussitôt placée en famille d’accueil immédiatement après le signalement du médecin traitant à l’hôpital.
“Il n’y a jamais eu présomption d’innocence”
La petite Louna avait alors trois mois lorsqu’elle a été enlevée à ses parents qui pourtant, rejetaient les accusations de maltraitance dont ils faisaient l’objet. En effet, après des analyses complémentaires qui ont tardé à avoir lieu, il s’est avéré que la petite Louna souffrait d’une maladie génétique, étant la cause des bleues et des gonflements sur son corps. Ce préjudice moral aurait pu être évité, d’autant plus que la mère aussi souffre de la même maladie.
Sabrina, la mère, confie “ça a été extrêmement dur pour nous de ne pas pouvoir la ramener avec nous, nous avons vécu ça comme un déchirement”. Mais les aventures du couple ne s’arrêtent pas là. En effet, suite à la mise en examen et les soupçons de violence qui pèsent sur eux, le couple se sent persécuté dans les endroits public, à l’école et à la mairie. Il finit par déménager pour échapper à cette impression d’être “constamment pointé du doigt”.
L’ultime prise de sang effectuée sur la petite Louna a révélé que les œdèmes et des ecchymoses présents sur son corps sont bien dus à une maladie génétique et non pas à une quelconque maltraitance des parents. Le couple envisage aujourd’hui de porter l’affaire en justice en portant plainte à la fois contre l’hôpital, mais aussi les services sociaux.
Louna est «attachée» à sa famille d’accueil
La petite Louna n’est pas revenue vivre avec eux pour autant. «Cela fait trois ans qu’elle vit en famille d’accueil, elle s’est attachée, explique Me Strohman. Il serait bien trop brutal de la changer du jour au lendemain d’environnement. Petit à petit, elle va passer davantage de temps avec ses parents et à terme vivre avec eux.» Les parents envisagent de porter plainte contre les services sociaux et le CHU de Brabois.