Pourquoi les femmes sont-elles plus sensibles au froid que les hommes ?
Il est avéré que les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes, une réalité qui s'explique par différents facteurs. Cette particularité vous étonne-t-elle ?
Tl;dr
- Les femmes sont plus frileuses que les hommes, ce n’est pas un mythe.
- La confort thermique diffère : 22°C pour les hommes, 25°C pour les femmes.
- La testostérone chez les hommes réduit la sensation de froid.
- Le métabolisme, la masse musculaire influencent également la sensibilité au froid.
Il est souvent dit que les femmes sont plus frileuses que les hommes. Cette affirmation, loin d’être une idée reçue, est bel et bien fondée sur plusieurs facteurs.
Confort thermique : une différence notoire
Quand le mercure chute, les femmes ont tendance à empiler les couches de vêtements, tandis que les hommes se passent aisément de leurs gants et écharpes. La raison ? Les hommes sont plus résistants au froid. Des études ont établi que le confort thermique se situe autour de 22 °C pour les hommes, tandis qu’il avoisine les 25 °C chez les femmes.
Le rôle de la testostérone
Le facteur hormonal est également en jeu. Les molécules réceptrices du froid sont régulées par la testostérone. Cette hormone masculine inhibe la protéine-canal TRPM8, mettant en sourdine la sensation de froid. C’est une raison pour laquelle les hommes sont moins frileux que les femmes.
Métabolisme et masse musculaire : des facteurs déterminants
Le métabolisme de base, l’énergie dépensée au repos pour assurer les fonctions vitales comme le maintien de la température corporelle, joue aussi son rôle. Plus ce métabolisme est élevé, moins on est sensible aux basses températures.
Les hommes ont un métabolisme de base plus important que celui des femmes, de 6 à 12% plus élevé, ce qui est dû à la génétique. De plus, la masse musculaire influe sur notre capacité de résistance au froid. En effet, lorsqu’il fait froid, notre corps se réchauffe via l’apparition des frissons, provoqués par la contraction des muscles. « Et on sait que les hommes possèdent davantage de masse musculaire. En moyenne, elle constitue 38% de la masse totale d’un homme, contre 25% chez la femme. »
L’avis de la rédaction
Il est fascinant de constater comment les différences biologiques et hormonales entre hommes et femmes influent sur notre perception du froid. Ces découvertes peuvent aider à mieux comprendre et respecter les besoins thermiques de chacun, pour une cohabitation plus harmonieuse.