Près de 1000 internes en médecine absents dans les hôpitaux cette année
D'ici 2024, on prévoit un déficit d'environ mille internes en médecine, car certains étudiants ont décidé de redoubler pour mieux se préparer aux nouvelles épreuves. Quelles pourraient être les conséquences de cette pénurie?
Tl;dr
- En 2024, un déficit de près d’un millier d’internes en médecine est attendu.
- Ce manque est causé par une augmentation du taux de redoublement et un nouveau format d’examen.
- Les internes jouent un rôle crucial dans les hôpitaux français.
- Le Professeur Benoît Veber rassure que les conséquences seront limitées.
Un avenir incertain pour les internes en médecine
D’ici 2024, le paysage médical français pourrait connaître une véritable pénurie d’internes. En effet, le Professeur Benoît Veber, président de la Conférence des doyens de facultés de médecine, a confirmé une baisse significative du nombre d’internes, en raison principalement de l’entrée en vigueur d’un nouveau format d’examen.
Un nouveau concours, source d’inquiétude
Le concours de l’internat pour la promotion 2024 introduit une épreuve orale inédite, l’Ecos. Face à cette nouveauté, une partie des étudiants de la promotion 2024 a pris la décision de « redoubler sa cinquième année de médecine », afin de mieux se préparer à cette épreuve déterminante pour leur avenir professionnel.
Les conséquences de ce déficit
Les internes en médecine sont une pièce maîtresse du système de santé français. Leur nombre en baisse, couplé à la pénurie de soignants déjà existante, soulève de nombreuses interrogations. Toutefois, le Professeur Veber se veut rassurant, expliquant que les conséquences de ce déficit seront limitées grâce à une répartition sur plusieurs années.
Des critiques persistantes sur le nouveau concours
Malgré ces assurances, le nouveau concours continue de susciter des critiques, notamment concernant l’épreuve orale. Les étudiants s’inquiètent en effet d’une possible fuite des sujets, étant donné le grand nombre de participants à l’examen.
L’avis de la rédaction
Il est primordial de suivre de près l’évolution de cette situation. Les internes sont cruciaux pour notre système de santé. Si le nouveau format d’examen vise à améliorer leur préparation, il est essentiel de s’assurer qu’il ne porte pas préjudice à la disponibilité des soignants dans nos hôpitaux. L’équilibre est délicat à trouver, mais indispensable pour la santé de tous.