Préservatif féminin : Toujours un tabou malgré la Journée Mondiale de la Contraception ?
Ce jeudi 26 septembre, à l'occasion de la journée mondiale de la contraception, portons un regard sur le préservatif interne ou féminin, un contraceptif toujours considéré comme tabou. Et vous, que pensez-vous de son utilisation ?
Tl;dr
- La journée mondiale de la contraception met en lumière le préservatif féminin ou interne.
- Ce contraceptif reste méconnu et tabou malgré son efficacité.
- Il est plus grand que le préservatif masculin et peut être mis en place plusieurs heures à l’avance.
- Son utilisation chez les adolescents a diminué en Europe.
Le préservatif interne à l’honneur
La journée mondiale de la contraception, célébrée chaque année le 26 septembre, est une occasion opportune pour évoquer un contraceptif qui reste dans l’ombre : le préservatif interne, également connu sous le nom de préservatif féminin.
Peu connu du grand public, le préservatif interne demeure un sujet tabou, malgré son efficacité reconnue. Pour lever le voile sur ce contraceptif, nous nous sommes appuyés sur les explications fournies par le Planning familial.
Un contraceptif efficace mais sous-utilisé
D’après Ninon, membre du Planning familial de la Creuse, « Le préservatif féminin est appelé aujourd’hui interne pour plus d’inclusivité puisqu’il est utilisable pour des rapports sexuels pénétrant vaginaux et anaux ». Contrairement à son équivalent masculin, le préservatif interne est plus grand et comporte deux anneaux souples en plastique. L’un reste à l’extérieur du vagin, tandis que l’autre assure la fixation de la protection à l’intérieur.
Elle a également souligné que « Il est presque aussi efficace que le préservatif externe pour protéger des IST (infections sexuellement transmissibles) et des grossesses non désirées ». Cependant, son efficacité peut être réduite si son système de mise en place n’est pas bien maîtrisé.
Un outil de protection à portée de main
L’un des avantages notables du préservatif interne est sa mise en place anticipée. Il peut être inséré jusqu’à huit heures avant un rapport sexuel, ce qui lui permet de prendre la forme du vagin. Ceci peut s’avérer particulièrement utile pour les jeunes femmes dont les partenaires refusent d’utiliser un préservatif, leur offrant ainsi une protection supplémentaire.
Malheureusement, malgré ces atouts, l’utilisation du préservatif interne est en baisse, notamment chez les adolescents. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’utilisation du préservatif chez les adolescents a drastiquement diminué ces dix dernières années en Europe.
L’avis de la rédaction
Il est crucial de briser les tabous et de démystifier l’utilisation du préservatif interne. C’est un outil de protection efficace qui mérite d’être mieux connu et plus largement utilisé. Il est temps de lever les barrières de l’ignorance et des préjugés pour favoriser des rapports sexuels sereins et sécuritaires.