Les produits vantant l’alcool aux mineurs pourraient être interdits
Un décret vient d’être présenté á la Commission européenne dans le but de faire interdire tout objet vantant l’alcool aux moins de 18 ans.
Les objets et vêtements faisant l’apologie de l’alcool, qu’ils soient gratuits ou payants, pourraient bientôt être interdits aux mineurs si le décret présenté à la Commission européenne est validé. Ce genre de « goodies » auraient tendance à inciter les jeunes à boire de l’alcool et banaliser cette consommation d’après le ministère de la Santé.
Plus de gadgets ou vêtements vantant l’alcool pour les mineurs
Dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé, la France a soumis à la Commission européenne un décret visant l’interdiction de la distribution d’objets en tous genres faisant l’apologie de l’alcool aux moins de 18 ans. Les mineurs ne pourront plus se voir offrir des clés USB affichant une marque de bière ou bien un T-shirt humoristique associé à la consommation d’alcool par exemple.
Cette proposition de décret vise large en effet, en interdisant la distribution « des jeux, vêtements, accessoires de mode, éléments décoratifs, ustensiles ou accessoires pour équipements électroniques ou tout autre objet dont le graphisme, la présentation, le visuel, le nom, le logo, la dénomination ou le slogan incitent directement à la consommation excessive d’alcool » aux mineurs.
Le ministère de la Santé veut préserver les jeunes
« Notre but est de combattre l’image festive et conviviale de nombreux objets faisant la promotion de l’alcool« , explique le ministère de la Santé, à l’origine de ce décret. Tous ces objets ont un effet néfaste chez les adolescents, ils ont tendance à banaliser la consommation d’alcool.
« L’alcoolisation des jeunes est devenue un fait de société. Les risques importants sont souvent relativisés. Ils peuvent être immédiats (comas éthyliques, comportement dangereux) ou sur le long terme (cancers) » précise le texte. L’application de ce décret pourrait intervenir d’ici 3 à 6 mois si la Commission européenne abonde dans le sens du ministère de la Santé.