Avec l’alimentation, les plantes sont les autres alliés nature de la prévention ou de l’amélioration de cette forme de rhumatisme.
Pour soigner l’arthrose, du moins la soulager, on connaît par exemple les anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Mais savez-vous que certains traitements à base de plantes sont susceptibles de diminuer la fabrication par l’organisme des substances liées à une crise inflammatoire ? Tour d’horizon de certaines de ces plantes.
Mais quel que soit le produit sur lequel vous décidez de jeter votre dévolu, il est indispensable d’être conseillé par un médecin avant tout. Certaines huiles essentielles, certains compléments alimentaires peuvent être vecteurs d’effets secondaires.
Plantes et arthrose
Saule blanc et reine-des-prés
L’écorce de saule blanc contient des flavanoïdes (pigments de la famille des polyphénols et qui sont responsables de la coloration des fleurs et des fruits) et de la salicine avec des propriétés anti-inflammatoires. Attention cependant, l’écorce de saule blanc a les mêmes contre-indications que l’aspirine.
La salicine est aussi présente dans la reine-des-prés, dont les extraits peuvent être pris en infusion, teinture, vinaigre, ou encore poudre.
Les racines d’harpagophyton
Elles contiennent des principes actifs supposés enrayer la synthèse de substances ayant pour conséquence la réaction inflammatoire. L’harpagophyton (ou ‘griffe du diable’) est la plante la plus « efficace » dans le traitement des douleurs de l’arthrose. Cependant, elle est déconseillée aux patients souffrant de maladies cardiovasculaires, de reflux gastro-œsophagien ou d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, ou encore de calculs biliaires.
L’ortie dioïque
Les feuilles d’ortie dioïque sont riches en sels minéraux, en acides caféique et chlorogénique, en sitostérol et en flavonoïdes, peut-être à l’origine de leurs propriétés pour contrer une inflammation. Attention : comme elles ont aussi des propriétés diurétiques, il est déconseillé aux personnes qui souffrent d’une crise de calculs urinaires (colique néphrétique), ou de troubles du cœur ou des reins, d’en prendre.
Le cassis
Feuilles et baies de cassis contiennent des flavonoïdes et des proanthocyanidols aux propriétés potentiellement anti-inflammatoires. Si l’huile de graines de cassis est riche en acides gras essentiels, le site du célèbre dictionnaire médical VIDAL rappelle qu’« en 2012, les autorités européennes ont interdit aux compléments alimentaires contenant des acides gras oméga-3 ou oméga-6 de revendiquer un effet positif sur les articulations ou sur l’inflammation. Ces allégations de santé sont désormais interdites ».
La scrofulaire noueuse
Cette herbacée contient le même principe actif que l’harpagophyton, à savoir l’harpagoside. Voici comment elle peut être préparée, en infusion : 2 c. à café de parties aériennes de scrofulaire (ou en extrait de plante, 1C. à café à 3 c. à café 3 fois par jour) pour un demi-litre d’eau froide. Trois minutes d’ébullition, et d’infusion à couvert pendant 10 minutes.
D’autres plantes
Les huiles essentielles de romarin, de gingembre ainsi que la teinture d’arnica sont traditionnellement appliquées afin de réduire les douleurs articulaires. Une vertu qui serait également apportée par le curcuma et le bouleau, sans que l’efficacité soit scientifiquement avérée.
Contre les douleurs articulaires en général, citons encore la fleur d’arnica (action anti-inflammatoire et antalgique), le millepertuis, la menthe poivrée, la consoude.