Maladie inflammatoire chronique, elle est bénigne mais ses lésions étant visibles, la qualité de vie peut être affectée.
C’est une maladie de la peau inflammatoire qui se manifeste par des plaques rouges que recouvrent des squames grasses : la dermatite séborrhéique ou dermite séborrhéique provoque des lésions qui se situent sur les zones présentant la plus importante production de sébum (en d’autres termes, les zones grasses).
Chronique, elle évolue par poussées et elle touche de 1 à 3% de la population française entre l’adolescence et l’âge adulte. Au niveau de la répartition par sexe, 6 hommes sont affectés pour 1 femme.
Causes de cette dermatite
C’est donc sur les terrains séborrhéiques que la dermatite s’installe. Le sébum permet à des levures de proliférer plus que de raison. Elles donnent lieu à une réaction inflammatoire sous forme d’érythème et un renouvellement accéléré des cellules du cuir chevelu et de la peau. Avec pour autre symptôme, une desquamation inhabituelle.
Les autres causes possibles sont la consommation excessive d’alcool, l’obésité, la grossesse, une transpiration excessive, ou un hygiène du corps insuffisante.
A quoi ressemblent les lésions de la dermite ?
Les plaques rouges se manifestent à l’occasion des poussées de la maladie. Leurs bords présentent une teinte plus foncée, et les squames qui les recouvrent sont quant à elle blanches ou jaunâtres.
Ces squames, ou pellicules, se détachent facilement et des démangeaisons voire sensations de brûlure peuvent survenir.
Le cuir chevelu, le visage et plus rarement le tronc sont les zones les plus touchées.
Diagnostic et traitement de la dermatite séborrhéique
Un simple examen suffit à établir ce diagnostic, il peut être posé par un médecin généraliste ou un dermatologue.
Trois buts sont recherchés par les traitements : réduire la présence de levures sur la peau, contrer l’inflammation mais aussi la production excessive de sébum.
Les antifongiques
Ils vont être prescrits en première intention pour faire baisser la présence des levures cutanées. Sous forme de gel moussant, de crème ou en shampoing.
Les dermocorticoïdes
Si le médecin estime qu’il faut y avoir recours, il faut les utiliser avec retenue car la rechute est possible, et plus sévère.
Sans compter que les effets secondaires ne sont pas agréables (atrophie et peau qui s’éclaircit, éruption de lésions).
Shampoings spéciaux
Le traitement de base peut également être complété par un shampoing à base de pyrithione zinc, piroctone olamine, sulfure de sélénium ou d’ acide salicylique. En règle générale, pour rester sur le registre des shampoings, privilégier un shampoing doux et non irritant entre chaque poussée.