Cette anomalie de la muqueuse est fréquente et le plus souvent, aucun signe ne se manifeste. Cependant, certains polypes augmentent le risque de développer un cancer du côlon.
Le polype du côlon est une excroissance ou tumeur, souvent bénigne, et qui survient le long de la paroi du côlon que l’on nomme également “gros intestin”. La polypose est le terme concernant un ensemble de polypes disséminés dans cette partie du corps.
Cette anomalie de la muqueuse s’apparente à une petite boule avec un pied qui est long de 2 millimètres à quelques centimètres. Dépisté, un polype pourra être de trois types : sans risque de cancer, adénome (état précédant le caner) ou cancéreux.
Les causes du polype du côlon
Deux origines peuvent être distinguées :
- un facteur génétique : on parle ici de polypose familiale ou de maladie de Lynch. Il concerne environ 3 % des cancers;
- le reste des cas concerne l’évolution des cellules de la surface colique. Comme elles se renouvellent très fréquemment, des anomalies sont plus susceptibles de survenir pour former un adénome.
Et cet adénome peut progresser vers un cancer colorectal.
Au niveau des symptômes ? Il n’y en a pas, si ce n’est des saignements ou d’éventuelles douleurs.
L’intérêt du dépistage
En France, un programme de dépistage du cancer colorectal est mis en place à destination de toutes les personnes de 50 à 74 ans et sans antécédents personnels ou familiaux. Et il est conseillé de l’effectuer tous les 2 ans.
Outre de dispositif visant à déceler la présence de sang occulte dans les selles, une coloscopie est l’examen qui vise à poser le diagnostic de polype. Elle permet de visualiser les parois du côlon et à l’aide d’une pince, de faire certains prélèvements en vue d’analyse en laboratoire.
Traitement du ou des polypes du côlon
Le traitement d’un polype du côlon est son ablation. Sa localisation, sa taille, sa forme et le nombre guideront vers la technique à choisir pour cette ablation endoscopique à l’occasion de la coloscopie ou par acte chirurgical.