Réseaux sociaux : Les filles plus sujettes à la dépression que les garçons
Selon une étude britannique, les jeunes étant sur les réseaux sociaux seraient plus dépressifs que les autres, les filles seraient également plus sensibles sur ce sujet.
40% des adolescentes souffrant de dépression passent plus de cinq heures par jour sur les médias sociaux avec à la clé un manque de sommeil et un risque plus grand au harcèlement en ligne.
Yvonne Kelly, auteure de l’étude et professeure d’épidémiologie et de santé publique au University College London, précise : “Pour les filles comme pour les garçons, plus ils utilisent les réseaux sociaux, plus ils sont susceptibles d’avoir des problèmes de santé mentale, mais peu d’études ont été en mesure d’en chercher les raisons. Nous avons examiné quatre explications possibles simultanément. Nous avons examiné les habitudes de sommeil, les expériences en ligne, donc la cyberintimidation, la façon dont ils pensaient à leur corps ou à leur image corporelle, et s’ils étaient satisfaits de leur apparence et de leur estime de soi. Ces quatre facteurs à savoir le sommeil, le cyberharcèlement, l’image corporelle ou le bonheur avec l’apparence, et l’estime de soi sont tous liées au risque de dépression”, explique la chercheuse.
Un impact sur la santé mentale des jeunes
Au final et dans tous les cas, les réseaux sociaux ont un impact sur la santé mentale des jeunes et les filles seraient plus touchées : Celles fréquentant les Twitter et autres Facebook et Instagram plus de 5 heures par jour voient leur symptôme dépressif augmenter de 50% par rapport à celles y passant beaucoup moins de temps. Chez les garçons, cette hausse n’est “que” de 35%. Il faut dire que les filles sont de plus grandes consommatrices de réseaux sociaux que les garçons. Fatigue, sédentarité et…harcèlement : Près de 40% des filles et 25% des garçons avouent l’avoir déjà subi en ligne…Inquiétant !