Risque cardiovasculaire : nouvelle étude sur les bienfaits du piment
Des chercheurs italiens ont scruté à la loupe les habitudes alimentaires de plus de 22 000 volontaires pendant plusieurs années. Les vertus d'une consommation régulière de piment sont à nouveau démontrées.
Partie intégrante de la cuisine italienne, le piment s’avère être un précieux allié dans la lutte contre le risque de maladie cardiovasculaire. Pour le démontrer, les chercheurs de l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée ont pendant un peu plus de 8 ans suivi le régime alimentaire d’une vaste cohorte composée de près de 23 000 volontaires adultes, hommes et femmes. Il en ressort que ceux consommant au minimum 4 fois cet aliment par semaine présentaient un risque de décès par attaque cardiaque réduit de 40%.
Un risque d’AVC fortement réduit
En ce qui concerne le risque de mort suite à un accident vasculaire cérébral, le taux était réduit de 61%. Et ce n’est pas tout, puisqu’en dehors de ces troubles, les amateurs de piment présentaient un risque de mortalité, toutes causes confondues, 23% inférieur à ceux n’en consommant jamais. Pour les chercheurs, qui ont vu leurs résultats relayés dans la revue Journal of the American College of Cardiology, cette consommation régulière dans une large partie de la population adulte en Méditerranée, « est associée à un risque plus faible de mortalité totale et de maladies cardiovasculaires (MCV), indépendamment des facteurs de risque de MCV ou de l’adhésion à un régime méditerranéen ». Ils ajoutent que « comme cela a été observé en Chine et aux Etats-Unis, (toutes) les variétés de plantes capsicum (la famille des piments) consommées dans différentes régions du monde peuvent exercer ce pouvoir protecteur sur notre santé ».
Une longévité accrue ?
En effet, ce n’est pas la première fois que le piment est paré de vertus liées à la santé. Il y a trois ans, des chercheurs américains ont compilé les résultats d’une enquête alimentaire similaire à celle menée en Italie, cette fois pendant 18 ans. Précisément, la mortalité des personnes ayant consommé régulièrement du piment rouge s’élevait à 21,6% contre 33,6% pour celles et ceux ne l’ayant pas intégré dans leurs habitudes alimentaires.