Rougeole : Santé publique France souligne une baisse drastique des cas en 2020
Les mesures mises en place afin de pallier à la Covid-19 a fait chuter le nombre de contaminations par le virus de la rougeole.
La rougeole est une maladie fortement infectieuse pouvant facilement et rapidement être transmise à plusieurs personnes. Les mesures mises en place depuis le début de la crise sanitaire ont bien entendu eu un impact sur l’ensemble des virus généralement en circulation sur le territoire. Parmi ces derniers, on retrouve la rougeole. Santé publique France a récemment dévoilé un rapport soulignant que la maladie était « quasiment inexistante » depuis le début de la crise sanitaire.
Les effets collatéraux de la Covid-19
La plupart des pays européens ont constaté une baisse drastique des cas de rougeole depuis le mois d’avril 2020. Dans un bulletin épidémiologique publié le 1er avril 2021, Santé publique France explique « Cette situation, qui se poursuit au cours du 1er trimestre 2021, est très vraisemblablement en lien avec les mesures mises en place pour lutter contre l’épidémie de COVID-19, avec le confinement instauré en France entre les mois de mars et de mai 2020, et le maintien de ces mesures (gestes barrière, port du masque, distanciation, couvre-feu…) ayant un effet sur la transmission des autres pathogènes respiratoires ».
L’Agence nationale de santé publique souligne ainsi qu’entre le 1er janvier et le 31 décembre, seulement 240 cas de rougeole ont été enregistrés sur le territoire français. Cela représente un taux de contamination 11 fois inférieur à celui de l’année précédente (2 636 cas en 2019). Parmi les cas comptabilisés en 2020, 72 personnes ont été hospitalisées, soit 30 % des cas de rougeole en 2020. 23 sur 240 cas (9,5 %) souffraient de pneumopathie. Santé publique France souligne d’ailleurs que « 89 % des cas de rougeole sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés ».
Concernant la circulation du virus, nous apprenons que cette dernière a été limitée sur 34 départements avec principalement des cas sporadiques. Exception faite pour « où des foyers épidémiques ont été observés au cours du 1er trimestre, principalement au sein de communautés de gens du voyage », souligne Santé publique France.