Santé Publique France : 30 000 cas d’asthme évitables annuellement à l’école
Selon Santé Publique France, une réduction de l'exposition au formaldéhyde par ventilation pourrait éviter plus de 30 000 cas d'asthme, tandis que l'élimination des moisissures visibles en classe pourrait prévenir près de 12 000 cas de sifflements. Quelles autres mesures peuvent être prises pour améliorer la santé dans les écoles ?
Tl;dr
- Plus de 30.000 cas d’asthme pourraient être évités par une réduction de l’exposition au formaldéhyde.
- Près de 12.000 cas de sifflements pourraient être éradiqués en supprimant les moisissures visibles dans les classes.
- La qualité de l’air dans les établissements scolaires est un enjeu majeur de santé publique.
- Des évaluations quantitatives d’impact sanitaire seront menées localement en 2024.
La qualité de l’air à l’école : un enjeu de santé publique
Selon une étude récente de Santé publique France, la réduction de l’exposition à certains polluants de l’air dans les écoles pourrait éviter des dizaines de milliers de cas d’asthme chaque année chez les enfants de 6 à 11 ans. En effet, plus de 30.000 cas d’asthme pourraient être évités par une réduction de l’exposition au formaldéhyde, un irritant oculaire et des voies respiratoires. De plus, près de 12.000 cas de sifflements pourraient être éradiqués en supprimant les moisissures visibles dans les classes, selon les conclusions de l’agence sanitaire.
Les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l’air à l’école
Pour améliorer la qualité de l’air dans les établissements scolaires, où 12 millions d’élèves font leur rentrée chaque année, l’agence sanitaire insiste sur l’importance de poursuivre les actions pour réduire les sources d’exposition et améliorer l’aération des salles de classes.
Des évaluations quantitatives d’impact sanitaire à venir
Des évaluations quantitatives d’impact sanitaire seront déclinées localement courant 2024. Ces nouvelles évaluations s’intéresseront également à l’impact du trafic routier dans et à proximité des établissements scolaires en milieu urbain et permettront d’évaluer le bénéfice sanitaire d’actions de réduction de la pollution de l’air.
Un engagement politique en suspens
Lors de sa seconde campagne électorale présidentielle, Emmanuel Macron avait promis de lancer un effort massif de purification de l’air dans nos écoles, nos hôpitaux et tous les bâtiments publics. Fin août 2023, un collectif de médecins et d’associations a alerté sur une mauvaise qualité de l’air intérieur “dans trop d’écoles” et l’a appelé à tenir cette promesse.
L’avis de la rédaction
Face à cette situation, il est impératif d’agir rapidement et efficacement. L’impact de la qualité de l’air sur la santé de nos enfants est une réalité que nous ne pouvons plus ignorer. La promesse d’Emmanuel Macron de purifier l’air dans nos écoles doit être honorée. Les vies de nos enfants en dépendent.