La solitude, mauvaise alliée pour notre coeur
Une récente étude américaine révèle que la solitude pourrait accroître de 30 % les risques de maladies cardiaques. Mais elle ne dit pas si être « mal accompagné » n’est pas sans danger pour le coeur.
Être seul et ne pas avoir une vie sociale épanouie serait néfaste pour la santé et augmenterait notamment les risques de maladies cardiaques. C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par des scientifiques de l’Université de New York et publiée dans la revue Heart.
Etre seul augmenterait les risques de maladies cardiaques d’un tiers
Pour le bien de leur étude, les chercheurs ont analysé les résultats de 23 études précédentes concernant plus de 180 000 personnes sur une période de 3 à 21 ans. Parmi les personnes ayant participé à ces études, 4 600 d’entre elles souffraient d’une obstruction des artères due au cholestérol et 3.000 ont subi un AVC.
En s’intéressant aux styles de vie des participants à ces études, les chercheurs ont constaté que ceux qui étaient seuls et qui n’entretenaient pas beaucoup de relations sociales avaient 32 % de risque de plus de faire un AVC et 29 % de risque en plus de faire une crise cardiaque. Pour les scientifiques de l’Université de York la solitude, tout comme l’obésité, le diabète ou encore le stress, est donc un facteur de risque.
La solitude favorise l’obésité
Selon Nicole Valtorta, principal auteur de l’étude, « La solitude a des effets profonds sur le corps. Les personnes isolées ou solitaires sont moins susceptibles de pratiquer une activité physique, de bien manger et vont moins souvent voir leur médecin (…) En outre, nous avons noté qu’elles avaient un taux plus élevé d’obésité ».
La solitude est donc extrêmement néfaste pour l’organisme et les réseaux sociaux ne permettent pas de remédier à cela puisque seul le contact humain peut être bénéfique. Les personnes seules ont donc besoin de développer leurs relations sociales mais elles peuvent également donner de leur temps pour une bonne cause, au sein d’une association par exemple. Faire part de son empathie et être généreux aurait, selon de nombreuses études, des effets bénéfiques sur la santé mentale mais aussi physique.