Spray nasal pour contrer la COVID-19 : 4 études en cours
Le vaccin contre la COVID-19 est annoncé pour début 2021. Cependant, des chercheurs de différents pays, continuent leur avancée pour une alternative à ce vaccin : un spray nasal.
Alors que le vaccin devrait entrer sur le marché début 2021, les essais d’un spray nasal, effectué sur l’Homme, commenceront dès le mois de janvier. Ce spray serait capable de déclencher des anticorps contre la COVID-19.
Un spray nasal pour contrer la COVID-19
Ce n’est pas la première fois que nous en entendons parler, mais le spray nasal continue son bonhomme de chemin.
Malgré les avancées en matière de vaccin, les chercheurs semblent avoir trouvé une nouvelle alternative, qui serait peut-être même plus efficace que l’injection.
En effet, nous savons que le virus s’attaque d’abord aux voies respiratoires. C’est pourquoi, les scientifiques ont mis au point un spray nasal, qui serait capable de faire barrière au virus et de l’empêcher de se développer.
Ce spray est actuellement en phase d’essais sur les animaux, dans plusieurs pays. Les chercheurs espèrent ainsi obtenir rapidement les autorisations nécessaires pour lancer les essais sur l’Homme.
Les différentes pistes du spray nasal
En ce moment, trois pays sont dans la course au spray nasal. Ils ont chacun leur piste pour sa conception.
La piste américaine
Aux États-Unis, deux universités travaillent sur le projet du spray nasal.
La dernière expérience en date a d’ailleurs été présentée par l’Université de Pennsylvanie. Un matériel génétique est introduit par le nez du patient, puis va jusque dans sa gorge. Les cellules déclencheraient alors une réponse immunitaire, avec la production d’anticorps contre la COVID-19.
De son côté, l’Université de Washington creuse une autre piste : l’injection du vaccin par le nez, sur des souris. Les chercheurs ont pu constater une :
- réponse immunitaire plus importante ;
- meilleure protection contre le virus que les souris ayant reçu l’injection dans les muscles.
La piste australienne
Du côté de l’Australie, des tests ont été réalisés sur des furets.
Les chercheurs australiens ont développé un traitement nasal qui devait renforcer le système immunitaire, pour résister contre le rhume et la grippe.
Il s’avère que ce traitement s’est montré très efficace contre la COVID-19, réduisant la réplication du virus, jusqu’à 96 % chez certains furets. Ainsi, en stimulant la réponse immunitaire naturelle des animaux, couplée avec le traitement australien, le coronavirus a été éradiqué rapidement.
La piste française
Enfin, en France, les chercheurs du CNRS, ont développé une protéine qui agit comme un leurre. Elle empêcherait alors la COVID-19 d’infecter les cellules pulmonaires.
Actuellement testée sur des cellules en laboratoire, cette protéine attend l’autorisation pour être testée sur des êtres vivants.
La plupart de ces études attendent de pouvoir faire des tests sur l’Homme. Cependant, avec ces 4 essais en cours ont des résultats impressionnants et donnent un nouvel espoir. Le spray nasal pourrait être une alternative très sérieuse au vaccin contre la COVID-19.