Le remdésivir n’est plus recommandé par l’Organisation mondiale de la santé
Cette décision, cette recommandation surgit alors que les effets secondaires du remdésivir seraient indésirables et n’empêcherait pas le décès de la personne.
Est-ce que vous avez entendu parler du remdésivir ? Ce médicament a fait une nouvelle apparition lors de la première vague de la COVID-19. Celui-ci permettrait aux patients atteints du coronavirus de ne pas contracter la forme grave de la maladie. Néanmoins, de nouvelles études permettent de dire tout l’inverse.
Un médicament placébo ?
Alors qu’il y a des milliers de médecins qui ont recommandé ce médicament auprès de l’Organisation mondiale de la santé, le remdésivir n’aurait pas d’effet bénéfique. Selon quelques études menées par l’OMS, le remdésivir n’empêcherait pas les personnes atteintes de la COVID-19 d’être sous assistance en ventilation, le décès et même la forme grave de la maladie.
Dans cette recommandation du 20 novembre 2020, l’OMS déclare que :
« Nous ne recommandons pas l’utilisation du remdésivir dans les maisons de santé, les hôpitaux, ni les cliniques pour des patients atteints de la COVID-19 »
Des effets secondaires plutôt graves
Des études publiées sur le thebmj (encore une fois) comparent le remdésivir avec d’autres médicaments utilisés pour soigner les patients du coronavirus. Cette étude se base sur près de 7 000 patients qui ont contracté le virus. Les résultats stipulent bien que le remdésivir n’a eu aucun effet bénéfique et au contraire il provoquerait chez certaines personnes des secondaires sévères.
À l’heure actuellement, nous connaissons la déxaméthasone que nous vous avons déjà présentée. Des vaccins sont également sur la bonne voie comme celui de Moderna, le Spoutnik V et le Pfizer. En attendant, il vaut mieux se protéger et protéger les autres. La commercialisation de ces vaccins n’est pas pour demain même si les essais cliniques sur des humains ont lieu. Le tocilizubam, un antidépresseur serait quant à lui bénéfique pour permettre aux patients de ne plus être assistés par des ventilations mécaniques. Ces tests sont en cours sur près de 33 000 patients au Royaume-Uni.