La Norvège a annoncé mercredi la découverte d’un cas « probable » de « vache folle » mais a appelé les consommateurs à ne pas s’alarmer, soulignant qu’il pourrait s’agir d’une variante atypique sans commune mesure avec l’épidémie britannique des années 1990.
Après un premier test positif à l’encéphalite spongiforme bovine (ESB) sur une vache de 15 ans, les résultats d’un second test renforcent les soupçons d’un cas de vache folle, a annoncé l’Institut vétérinaire norvégien.
« Nous soupçonnons fortement une probable variante d’ESB », a déclaré un responsable des Autorités de contrôle alimentaire, Bjoern Roethe Knudsen, à la radiotélévision norvégienne NRK.
Les autorités font toutefois le distinguo entre la forme classique d’ESB, due à l’alimentation du bétail en farines animales – interdite en Europe depuis 2001 -, et la forme atypique qui peut apparaître chez des vaches âgées comme cela a été le cas dans plusieurs pays européens ces dernières années.
Le diagnostic définitif doit être effectué par un laboratoire européen de référence en Grande-Bretagne.
« Beaucoup de personnes vont sans doute se rappeler de l’éruption (d’ESB) en Grande-Bretagne dans les années 1990 mais il s’agit d’une toute autre échelle », a indiqué une autre responsable des Autorités de contrôle alimentaire, Solfrid Aamdal, dans un communiqué.
« Nous traitons cela conformément aux routines en vigueur et nous sommes sereins », a-t-elle ajouté.
Selon les Autorités, la consommation de viande de bœuf et de lait est sans danger.
La carcasse de la vache, provenant d’un élevage du centre-ouest de la Norvège, a été détruite, et des mesures de restriction ont été prises pour le reste du cheptel.