Nouveau type de fièvre catarrhale ovine : premier foyer découvert près de Maubeuge, Nord
Un nouveau type de fièvre catarrhale ovine, potentiellement mortelle pour les moutons, a été découvert dans un élevage du nord de la France, selon un communiqué de la préfecture, soulevant des préoccupations parmi les éleveurs. Quels pourraient être les impacts sur l'industrie ovine ?
Tl;dr
- Un nouveau type de fièvre catarrhale ovine a été détecté en France.
- Le virus peut être mortel pour les moutons, inquiétant les éleveurs.
- La maladie n’a été observée qu’aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique.
- La fièvre affaiblit les animaux, provoque des pertes économiques et perturbe les échanges internationaux.
Un nouveau virus menaçant les moutons découvert en France
Un mal inconnu du cheptel ovin français fait son apparition. Un nouveau type de fièvre catarrhale ovine, potentiellement mortelle pour les moutons, a été détecté dans le Nord, alerte la préfecture. Ce récent développement suscite une vive inquiétude chez les éleveurs.
Une menace aux frontières
Cette maladie, jusqu’alors cantonnée aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique, fait une entrée inédite en France. Le sérotype 3, comme l’a confirmé l’agence sanitaire Anses, a été détecté dans un élevage ovin de Marpent (Nord), à la frontière avec la Belgique. L’ESA (Epidémiosurveillance en santé animale) note également que le Luxembourg est récemment confronté au sérotype 3.
Un virus aux conséquences lourdes
Les éleveurs français sont à juste titre inquiets. « Très clairement, il y a des ovins qui meurent », a averti Stéphan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l’Anses. Cependant, il est important de noter que la fièvre n’est pas transmissible aux humains.
Connue aussi sous le nom de « maladie de la langue bleue », la FCO se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires et la perte des petits en gestation. Elle se propage d’un animal infecté à un animal indemne via des insectes piqueurs, affaiblissant les animaux et causant des pertes économiques, sans pour autant entraîner l’euthanasie des animaux, contrairement à la grippe aviaire.
L’avis de la rédaction
Cette nouvelle menace pour le cheptel ovin français souligne l’importance d’une surveillance constante de la santé animale. Il est crucial pour les éleveurs de rester vigilants et de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger leurs animaux et, par extension, leurs moyens de subsistance. Cette situation rappelle aussi que nos écosystèmes sont interconnectés et que la santé de l’un peut avoir des répercussions sur l’autre.