Une araignée-violon à l’origine de l’hospitalisation d’un homme de 78 ans
La simple blessure occasionnée par une araignée-violon a eu des conséquences importantes, car un homme de 78 ans a été conduit à l’hôpital avec un trou “de 5 cm de long sur 4 de large et profond jusqu’à l’os”. Le retraité, qui a raconté sa mésaventure au Parisien, explique : “J’ai ressenti comme une piqûre sur la cheville gauche et j’ai chassé la bestiole sans y prêter attention. Ensuite ça m’a gratté un peu mais je pensais que ce n’était rien”
La tonte de sa pelouse en Seine-et-Marne se transforme en cauchemar
Devant la pyschose que ce genre d’incident peut produire, Christine Rollard, aranéologue au Muséum national d’histoire naturelle se veut rassurante. “Aucune espèce d’araignée de France n’est mortelle. Elles ne sont pas agressives du tout, elles ne mordent que si elles sont acculées et à peine 10 % des personnes mordues par une araignée-violon auront une réaction violente“, déclare-t-elle.
L’affaire de ce septuagénaire n’était pas commune, ce qui explique le temps nécessaire pour effectuer un diagnostic convenable. Lorsque cet homme de 78 ans tondait sa pelouse, il a été piqué par une araignée. Après avoir chassé cette dernière, il n’a pas apporté une attention particulière à sa blessure. Toutefois, quelques heures plus tard, la zone était très douloureuse. Son mal le conduit donc une première fois à l’hôpital.
A cause d’une araignée-violon, il retour une seconde fois à l’hôpital
À cet instant, les professionnels de la Santé n’évoquent pas une potentielle araignée-violon. Cet homme de Seine-et-Marne reçoit des antibiotiques et il retourne à son domicile. L’affaire de la piqûre se complique de plus en plus avec une baisse de tension. Il décide de retourner à l’hôpital et sa cheville présente un gonflement inquiétant. Les médecins souhaitent le garder en observation et il restera dans un lit pendant 11 jours selon Le Parisien. À cet instant, les médecins sont incapables d’expliquer la situation.
Finalement, c’est un généraliste qui proposera le bon diagnostic en ciblant la piqûre d’une araignée-violon. Ce spécialiste des maladies tropicales a donc eu l’occasion de le sauver de cette situation très problématique. Il faut noter que le septuagénaire a souffert d’un trou qui allait jusqu’à l’os, il avait été occasionné par la blessure. Il est important de noter que l’araignée-violon connue sous le nom de Recluse Brune est présente en France et le patient a d’ailleurs croisé le chemin à plusieurs reprises de cet insecte.
L’araignée-violon, son venin
La réaction physique après une morsure d’une Loxosceles reclusa dépend de la quantité de venin injectée et de la sensibilité de l’individu mordu. Certaines personnes n’ont aucune séquelle après ce genre de morsure, mais la plupart du temps, les morsures sont très douloureuses, surtout si elles ne sont pas traitées à temps (pour bien faire, le traitement doit intervenir au plus tard dans les deux jours qui suivent la morsure, idéalement dans les 24 heures).
Le venin détruit artères et veines. Dans les cas les plus graves, sa morsure peut provoquer la nécrose des tissus touchés et des infections. Les lésions observées sont généralement de type « volcanique », c’est-à-dire caractérisées par un trou dans la chair dû aux tissus sous-cutanés gangrenés qui provoquent une éruption infectieuse. Six à huit semaines de guérison sont alors nécessaires selon la surface du corps touchée.
Dans de très rares cas, la douleur peut provoquer des vomissements, des nausées, de la fièvre, des paralysies partielles. Les victimes peuvent mourir d’une défaillance circulatoire ou d’une insuffisance rénale.
Dans d’autres cas, généralement pour les enfants ou les gens en mauvaise condition physique, une morsure peut entraîner des séquelles physiques graves.
En cas de morsure, il est très important de consulter au plus vite un médecin ou un service d’urgence médicale. (source wikipedia)