Suite à des plaines déposées par les habitants de Carros, la chicha est désormais interdite dans les espaces publics par arrêté municipal.
Les chichas ne sont désormais plus les bienvenues dans les rues de Carros, une petite ville de 12.000 habitants située dans les Alpes-Maritimes. Par arrêté municipal, le maire sans étiquette, Charles Scibetta, les a bannis de la ville. Les fumeurs envahissaient les bancs de la ville et de nombreux habitants, exaspérés, n’ont pas hésité à déposer des plaintes, plus de 180 mains courantes ont été recensées.
Interdit de fumer la chicha dans les rues de Carros
Les habitants de Carros ne pourront plus fumer la chicha sur les bancs de la ville. De nombreux jeunes adeptes du narguilé avaient pris l’habitude de se retrouver pour fumer ensemble. Un phénomène qui a pris rapidement de l’ampleur au point de gêner les passants qui ont fini par déposer des plaintes à la police municipale.
Le maire de la ville a alors décidé d’interdire cette pratique qu’il qualifie de “fléau sanitaire” par arrêté municipal. “Le fait d’avoir des jeunes qui se regroupent implique une privation de cet espace public pour les familles qui font un détour avec leurs enfants, éprouvent un sentiment de crainte et inhalent de la fumée” explique l’élu dans la presse locale. “C’est aussi une question de salubrité publique, quand les fumeurs quittent les lieux, le charbon de bois consumé est très sale” ajoute-t-il.
Fumer la chicha est extrêmement toxique
Depuis que cet arrêté est en place, des procès-verbaux ont été dressés. L’amende, qui se situe entre 11 et 38 euros, peut être doublée en cas de récidive. Aux Etats-Unis et en Europe le narguilé est de plus en plus populaire chez les jeunes. Il faut pourtant souligner qu’une séance de chicha équivaut à fumer entre 20 et 30 cigarettes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le monoxyde de carbone contenu en grande quantité dans le narguilé a des effets nocifs sur le système cardio-vasculaire, le système respiratoire et aussi les dents, entre autres.