Le bac à shampoing du coiffeur peut faire risquer un AVC

Il s'agit d'une complication peu courante et méconnue, mais le "syndrome du salon de beauté" montre que le bac à shampoing de votre coiffeur ne vous veut pas que du bien.

Alimentation, sédentarité, pollution atmosphérique, tabac, alcool…les facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral sont nombreux et pour la plupart bien connus. Mais pour autant il en existe qu’on ne soupçonnerait pas, qui sont là tapis dans l’ombre et qui pourraient bien vous coûter un AVC. Vous êtes vous déjà demandé si le bac à shampoing de votre coiffeur ne vous voulait pas que du bien ? Probablement pas puisqu’il s’agit d’un moment de relaxation plutôt anodin, mais pourtant un britannique en a fait les frais.

Une visite chez le coiffeur fatale

Un anglais de 45 ans a été victime d’un AVC après s’être rendu chez son coiffeur. Dave Tyler, a souffert d’une complication peu courante et peu connue, le “syndrome du salon de beauté”. Cet habitant de Brighton au Royaume-Uni ne se doutait surement pas que sa visite chez le coiffeur allait manquer de le tuer.

Sur le moment Dave est sorti de chez le coiffeur sans problèmes avec sa nouvelle coupe de cheveux, mais le mal s’est déclaré deux jours plus tard alors qu’il s’effondrait en pleine réunion professionnelle, foudroyé par un AVC. Après avoir été transporté à l’hôpital, les médecins s’interrogent sur les raisons de son attaque alors que l’homme est en bonne santé et ne présente pas de facteurs de risques particuliers.

Un syndrome rare

Les médecins de l’hôpital national de neurologie et de neurochirurgie de Londres lui demandent alors s’il n’a pas été récemment chez le coiffeur. La question peut sembler étrange mais témoigne d’une phénomène qui existe. La position de la nuque lors du passage au bac a shampoing peut s’avérer délicate et exercer une trop forte pression ou étirer le cou et les artères, ainsi que créer un caillot de sang responsable de l’AVC.

Il ne faut pas avoir peur du coiffeur pour autant puisque ce syndrome reste rare, à ce jour seul trois cas ont été recensés sur les 16 dernières années. Dave lui, souffre de séquelles, il ne peut plus marcher qu’avec une canne et des problèmes de vue l’empêchent de conduire. Il aura obtenu 90.000 euros d’indemnités de son salon pour ne pas avoir été suffisamment protégé.