Sédentarité : des risques d’AVC plus important chez les personnes regardant trop la télévision
Selon une nouvelle étude, le fait de regarder trop la télévision augmenterait les risques d’AVC.
La sédentarité est de plus en plus étudiée par le biais d’études scientifiques. Cela a notamment permis de mettre en évidence que la lecture, le fait de regarder la télévision, mais aussi le manque d’activité physique, augmentaient les risques d’AVC (accident vasculaire cérébral). Une récente étude menée par Cumming School of Medicine de l’Université de Calgary (Canada) confirme notamment ce fait en déclarant que le risque de maladies cardiovasculaires était corrélé avec les comportements sédentaires.
Un risque d’AVC sept fois plus important chez les personnes sédentaires
Pour arriver à leurs conclusions, les scientifiques ont analysé les informations autour de la santé et le mode de vie de 143 000 personnes sans antécédents d’AVC, de cancer ou de maladie cardiaque. Cette cohorte a ainsi été suivie durant une période de 9,4 ans en moyenne. Cela a ainsi permis de récolter assez de données pour établir des constatations et identifier les AVC survenus lors de cette étude.
Les chercheurs ont ensuite divisé les participants à l’étude en plusieurs catégories différentes en fonction du temps dédié à des activités sédentaires de loisir chaque jour : moins de quatre heures par jour ; quatre à moins de six heures ; six à moins de huit heures ; et huit heures ou plus. Le niveau d’activité physique par jour a ensuite été évalué. Avant d’entrer dans les résultats de cette étude, sachez qu’un total de 2 695 AVC se sont produits durant la période de suivi.
L’étude révèle que le temps de sédentarité quotidien moyen pour l’ensemble des participants était de 4,08 heures. On apprend par la suite que chez les 60 ans et moins, huit heures ou plus d’activité sédentaire par jour ainsi qu’une faible activité physique augmentait le risque d’AVC de 4,2 par rapport aux personnes passant moins de 4 heures par jour à des activités sédentaires. Chez le groupe le plus inactif, le risque d’AVC était sept fois plus élevé que chez les participants passant moins de quatre heures par jour sur des activités sédentaires et effectuant une activité physique intense.