Boire du vin serait meilleur pour votre cœur par rapport à la bière
Dans une nouvelle étude, les chercheurs ont constaté que la bière avait plus d’impact sur le risque de développer de la fibrillation auriculaire que le vin.
La consommation d’alcool est néfaste pour la santé, peu importe que vous ayez une consommation faible, modérée ou élevée. Cependant, nous avons, par exemple, qu’une consommation à faibles doses ne présente pas de sur risques de maladies cardiaques. Par le biais d’une nouvelle étude publiée le 27 juillet 2021 dans le JACC, des chercheurs australiens ont aussi constaté récemment que le risque de développer une fibrillation auriculaire était moins important lors que les personnes privilégier le vin à la bière. Pour rappel, la fibrillation auriculaire est une fréquence cardiaque irrégulière et rapide augmentant le risque de complications cardiaques, et surtout d’insuffisance cardiaque et d’accident vasculaire cérébral (AVC).
La consommation d’alcool est toujours aussi dangereuse pour la santé
Pour arriver à leur conclusion, les chercheurs ont utilisé les données de l’UK Biobank, une base de données de recherche à grande échelle composée d’environ un demi-million de citoyens britanniques volontaires. Leurs résultats soulignent tout d’abord qu’une consommation de moins de six verres d’alcool par semaine n’augmente pas le risque de développer une fibrillation auriculaire.
Cependant, Samuel Tu, auteur principal de l’étude, précise : « Nous avons également constaté que la consommation de bière et de cidre était associée à un plus grand risque de fibrillation auriculaire, par rapport à la consommation de vin rouge et de vin blanc ». Il explique par la suite : « Nos résultats suggèrent que la consommation responsable d’alcool jusqu’à six verres par semaine est sans danger en termes de réduction du risque de fibrillation auriculaire. Pour ceux qui consomment actuellement de l’alcool, boire du vin rouge ou blanc pourrait être une alternative plus sure à d’autres types de boissons alcoolisées ».
Par la suite, le chercheur soulève que ces résultats « ne s’appliquent pas aux personnes qui souffrent déjà de fibrillation auriculaire ». Passer de la bière au vin ne peut ainsi pas leur permettre de réduire leurs symptômes. Il souligne par la suite que le but de l’étude est de voir si les effets de l’alcool sur la fibrillation auriculaire étaient différents entre les hommes et les femmes. Conclusion : « La réponse est non, moins de six verres par semaine sont la limite pour les hommes et les femmes ».