Cancer : l’obésité favorise le développement de la maladie
Encore une preuve des méfaits de l'obésité alors qu'une étude révèle que le surpoids favorise le développement de huit types de cancer.
C’est dans une publication pour la revue de santé The New England Journal of Medicine que des chercheurs français ont mis l’accent sur les dangers de l’obésité par rapport au cancer. Les scientifiques du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon ont conclu qu’être en surpoids augmente les risques de développer 8 types de cancers supplémentaires.
De nombreux organes qui souffrent d’une surcharge pondérale
L’estomac, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, les ovaires et la thyroïde sont désormais mis en danger par une surcharge pondérale trop importante. Autant d’organes qui sont mis à rude épreuve lors d’une situation de surpoids. Les jeunes ne sont pas épargnés et l’excès de poids n’est pas sans conséquences chez les enfants, qui risquent tout autant de développer des cancers une fois à l’âge adulte.
Mais au-delà du système digestif, l’obésité toucherait également l’encéphale en augmentant les risques de cancer du cerveau, le méningiome, ainsi que la moelle osseuse en favorisant un myélome. Un étude antérieure du CIRC publiée en 2002 exposait déjà les risques de cancer du colon, du rectum, de l’œsophage et des reins liés à un excès de poids.
Le surpoids, un problème de santé qui ne recule pas
Manger mieux, limiter les apports caloriques, faire du sport et essayer de contrôler son poids permettrait donc de réduire les chances de d’être atteint d’un cancer. Une information d’autant plus importante que le CIRC souligne que « le fardeau du cancer dû au surpoids ou à l’obésité est beaucoup plus important que ce que l’on pensait auparavant« .
À l’heure actuelle pas moins de 750 millions de personnes, toutes tranches d’âge comprises, atteinte de surpoids à travers le monde. Et l’obésité continue de gagner du terrain avec 40% de la population française qui pourrait être concernée par le surpoids, dont 10% atteins d’obésité sévère, la maladie ne recule pas.