Cancer : qu’est-ce que le lymphome non hodgkinien ?

Un médecinpixabay/DarkoStojanovic
Ce cancer du système immunitaire est susceptible de toucher les ganglions ou tout autre organe.
Le lymphome non hodgkinien s’étend à partir de 2 sortes de cellules, les lymphocytes B (85% des cas observés) et T (15%).
Ces lymphomes sont soit à évolution rapide, ils sont alors qualifiés d'”agressifs”, et dans ce cas la prise en charge doit être rapide; soit à évolution lente, ou “indolents”.
Les localisations du lymphome non hodgkinien
Pour rappel, le système lymphatique est un réseau de petits vaisseaux couvrant tout le corps et qui est rempli de lymphe. Elle est filtrée par les ganglions lymphatiques avant de gagner le sang.
Le lymphome est un cancer du système immunitaire se développant lorsque la production de lymphocytes est perturbée, avec pour conséquence la production de lymphocytes dits anormaux.
Symptômes et évolution
Le symptôme le plus révélateur est la présence persistante de ganglions volumineux mais indolores au toucher. Selon leur localisation, ils peuvent donner lieu à un gonflement du visage, du cou; ou un gonflement des jambes en cas de ganglions à l’aine; des ballonnements ou gênes abdominales.
Une fièvre qui persiste, de sueurs abondantes principalement la nuit et une perte de poids non volontaire peuvent compléter ces symptômes.
Il est important de préciser que ces symptômes, ensemble ou séparément, ne signifient pas qu’un lymphome non hodgkinien est en développement. Une consultation est nécessaire.
Examens et diagnostic
C’est un médecin hématologue qui prendra le relais après examens initiaux par un généraliste, en cas de doutes.
Il fera réaliser des analyses sanguines et une biopsie à l’aiguille d’un ou plusieurs ganglions. Si le diagnostic est posé, un bilan plus approfondi est mené. Avant traitement, un nouveau bilan est conduit pour vérifier que l’organisme le recevant sera en mesure de le supporter.
Le traitement du lymphome non hodgkinien
C’est une équipe pluridisciplinaire qui mettre en œuvre et suivra le traitement : hématologue, oncologue, radiothérapeute, biologiste, psychologue…
Ensemble, ils vont déterminer quel sera le meilleur traitement selon le patient :
- La chimiothérapie et l’immunothérapie ;
- la radiothérapie dans le but de détruire les cellules cancéreuses en les exposant à des rayonnements ionisants ;
- la greffe de cellules souches hématopoïétiques : ce sont les cellules produisant toutes les cellules de notre sang. Après une radiothérapie et/ou chimiothérapie intensive, la moelle osseuse devra être reconstituée par le biais de ces cellules souches.