Ce cancer du sang connaît une évolution généralement grave et survient dans 98% cas après 40 ans.
Le myélome concerne chaque année 4 000 nouveaux patients en France. Maladie de la moelle osseuse, elle est la conséquence de la multiplication anormale d’un type de globules blancs appelés plasmocytes. Ces globules blancs produisent des protéines dont le but est de détecter les éléments étrangers de l’organisme et de les empêcher de nuire en recrutant les cellules du système immunitaire.
Quand des plasmocytes s’accumulent de façon anormale et que la moelle osseuse est envahie, on parle de myélome.
C’est un cancer du sujet âgé, rare avant 40 ans. Sa fréquence augmente constamment avec l’âge des sujet et il faut savoir qu’il est deux fois plus courant chez l’homme que la femme. On peut aussi la nommer myélome multiple ou maladie de Kahler.
Causes possibles d’un myélome
Sont citées parmi les causes probables de ce cancer une exposition aux rayons ionisants ou à des agents chimiques.
Aucun critère héréditaire ne peut être invoqué, et pas de cas en nombre supplémentaire au sein de la famille du sujet touché par ce type de cancer.
Quelle évolution du myélome ?
Chez les patients atteints, il n’est pas rare qu’aucun signe ne se manifeste au début de la maladie. D’autres en revanche vont faire part de douleurs au niveau osseux ou souffrir de fractures spontanées. Il peut être à l’origine de tassements osseux mais les lésions pourront être observables après le diagnostic.
Et ce diagnostic sera posé par une analyse de sang qui révélera une vitesse de sédimentation élevée associée à une électrophorèse des protéines.
Les autres complications importantes de ce cancer sont l’hypercalcémie (trop grande quantité de calcium dans le sang) et l’insuffisance médullaire (avec baisse des cellules du sang). Cette dernière est responsable d’infections graves.
Traitement du myélome
C’est la chimiothérapie qui va être appelée à ralentir la progression de la maladie.
Les patients ne montrant pas de symptôme, c’est-à-dire au stade 1 du myélome, ne sont pas traités cependant ils doivent être surveillés tous les 3 mois pour un bilan biologique et tous les 6 à 12 mois pour une radiographie du squelette. Cela permettra de jauger l’évolution du cancer et de choisir le bon moment pour débuter la chimiothérapie.
Les rémissions sont courantes et les rechutes surviennent la plupart du temps dans les 2 à 4 ans suivant le premier traitement.