Cancer du sein : la rénovation du dépistage accueillie favorablement
Dans une lettre ouverte à Marisol Touraine, la ministre de la Santé, l’association UFC-Que Choisir, le Collectif Cancer Rose, le groupe Princeps et la revue Prescrire disent accueillir favorablement la rénovation du dépistage du cancer du sein.
Alors que Marisol Touraine a annoncé il y a une semaine son plan de rénovation du dépistage du cancer du sein, l’association UFC-Que Choisir, le Collectif Cancer Rose, le groupe Princeps et la revue Prescrire ont adressé à la ministre de la Santé une lettre ouverte pour dire qu’ils accueillent favorablement cette refonte mais aussi pour lui présenter leurs suggestions.
Dépistage du cancer du sein : des propositions à la ministre de la Santé
Le programme de dépistage du cancer du sein, lancé depuis 12 ans, a fait l’objet d’un rapport qui est loin d’être positif. Un constat qui a poussé le ministère de la Santé à le remettre en question. Marisol Touraine a ainsi annoncé une refonte du dépistage du cancer du sein.
Une mesure accueillie « favorablement » par l’association UFC-Que Choisir, le Collectif Cancer Rose, le groupe Princeps et la revue Prescrire qui dans une lettre ouverte à la ministre de la Santé lui soumettent néanmoins quelques propositions. Les signataires suggèrent entre autres que l’information données aux femmes « doit être rendue plus objective en présentant aussi bien les avantages que les inconvénients du dépistage ».
En outre, ils relèvent « deux points qui doivent constituer le fondement de cette politique » : le droit des femmes à un « choix libre et éclairé » à participer ou non au dépistage organisé, et « la prise en compte de l’absence de consensus scientifique ».
Un programme très controversé
Le programme de dépistage, mis au point il y a 12 ans, fait « l’objet d’une controverse scientifique et non d’un consensus, que ce soit sur la réalité ou l’importance des bénéfices attendus, liés aux sur-diagnostics et sur-traitements initialement sous-estimés » indiquent les auteurs de la lettre.
La ministre de la santé a chargé l’Institut national du cancer (Inca) et la Direction générale de la santé (DGS) de mettre sur pied un plan d’action qui soit plus cohérent. Il devrait être présenté d’ici la fin de l’année.