Conduite : Vous êtes 81 % à réduire votre temps de sommeil avant votre départ en vacances
L'été bat son plein ! A la veille des grands départs en vacances et du grand chassé croisé de l’année, MMA dévoile les résultats de son étude sur la somnolence au volant.
55 % des Français qui partiront en vacances en voiture rouleront plus de 500 km. Pour parcourir ces longues distances, ils sont 81 % à modifier leur temps de sommeil en vue du départ ; en se levant plus tôt ou se couchant plus tard.
Des changements qui engendrent des risques importants de somnolence au volant, toujours première cause d’accident mortel sur autoroute. La preuve : 63 % des conducteurs reconnaissent avoir déjà connu un moment de somnolence…
54 % des Français partent en vacances en voiture
Selon l’étude MMA, 54 % des Français vont partir en vacances en voiture. Ils effectueront majoritairement de longues distances, puisque 55 % d’entre eux (+ 4 % vs 2017) vont parcourir plus de 500 km pour se rendre sur le lieu de vacances.
81 % des conducteurs déclarent modifier leur temps de sommeil en vue de ce départ. Parmi ceux là, 79 % se lèvent plus tôt que d’habitude et 23 % se couchent plus tard la veille. Certains cumulent même, en se couchant plus tard et se levant plus tôt !
La principale raison du réveil avancé est de profiter d’une circulation plus fluide (73 %). Les trois quarts des conducteurs sur la route tiennent compte des prévisions de trafic (surtout les vacanciers franciliens : 84 %), notamment pour déterminer l’heure de leur départ (41 %), le jour (29 %) ou l’itinéraire (29 %).
En général lorsque l’heure de départ est modifiée, cela s’accompagne d’un coucher plus tôt à 72 %, mais 3 fois sur 10 c’est le temps de sommeil qui est réduit.
73 % des Français admettent avoir déjà conduit plus de 2 heures sans faire de pause
Par ailleurs, 73 % des Français admettent avoir déjà conduit plus de 2 heures sans faire de pause. Une habitude plus présente chez les hommes (77 %) et les plus jeunes (79 % des 25-34 ans).
Les principales raisons données sont identiques à l’an passé : 30 % ont hâte d’être sur le lieu de vacances et 23 % souhaitent arriver à une heure précise. Il semble important de souligner que dans près d’un quart des cas, les conducteurs n’ont pas conscience de l’impact de la fatigue sur leur conduite. Une insouciance en progression de 6 points par rapport à 2017.
Notez qu’en 2017, 3 684 personnes ont perdu la vie sur les routes de France. Avec 54 décès de moins qu’en 2016, la mortalité routière est en légère baisse de -1,4%. Les autres indicateurs de l’accidentalité sont en hausse : les accidents corporels de +2,2%, les personnes blessées de +1,3%, ainsi que les hospitalisations à la suite d’un accident routier de +2,0%.