COVID-19 : ce que nous enseigne la 3e vague vécue aux USA
Les Américains ont connu une 3e vague de contamination de la COVID-19, juste après Thanksgiving. La France espère apprendre de ses voisins, afin de ne pas faire les mêmes erreurs.
La France, qui a commencé sa deuxième phase de déconfinement, essaye d’apprendre de ses voisins américains. Victimes d’une 3e vague aux États-Unis, les Français espèrent éviter cet « effet Thanksgiving » lors des fêtes de fin d’année.
« L’effet Thanksgiving »
Les autorités sanitaires françaises ont appelé « effet Thanksgiving », cette 3e vague survenue aux États-Unis après les fêtes de Thanksgiving.
En effet, les Américains se sont retrouvés en gros comité, pour célébrer cette fête si importante dans leur pays. Malheureusement, ces rassemblements de masse ont provoqué une 3e vague d’épidémie.
Les français espèrent ainsi apprendre de leurs voisins, afin de ne pas reproduire leurs erreurs. Ainsi, « l’effet Thanksgiving » fait référence à :
- un possible rebond épidémiologique ;
- une hausse des contaminations.
Cette 3e vague est redoutée en France, juste après les fêtes de fin d’année, qui poussent aux retrouvailles et aux réunions en lieux clos. Ces fêtes représentent tous les ingrédients pour provoquer une nouvelle flambée des nouveaux cas.
Une hausse inquiétante
Afin de connaître plus précisément les conséquences de cet « effet Thanksgiving » sur la population américaine, il faudra attendre aux alentours du 15 décembre.
Effectivement, il faut garder en tête que la COVID-19 met 5 à 7 jours avant de manifester ses premiers symptômes. La hausse des cas et des hospitalisations devrait être effective vers mi-décembre.
La montée des cas s’explique également par un dépistage massif, effectué juste avant Thanksgiving. C’est pourquoi les nouvelles contaminations semblent augmenter déjà à partir du 1er décembre.
Les Américains craignent d’autres flambées durant les fêtes de :
- Hanouka (fête juive du 1à au 18 décembre) ;
- Noël ;
- jour de l’An.
Ainsi, ils envisagent une sombre période vers la mi-janvier, avec, sans doute, un système hospitalier de nouveau saturé.
Face à cet « effet Thanksgiving », la France prend les devants, avec des restrictions particulières pour les fêtes de fin d’année. Elle espère ainsi éviter la même flambée de nouveaux cas de COVID-19, vécue par les États-Unis.