Covid-19 : fin de commercialisation pour un autotest de dépistage urinaire
Un autotest de dépistage urinaire au virus de la Covid-19 vient d’être interdit à la commercialisation sur le territoire français par l’ANSM.
En France, plusieurs méthodes de dépistage existent afin de déceler une infection au virus de la Covid-19. On en dénombre ainsi trois grandes familles : les tests virologiques, sérologiques et antigéniques. Le 17 février 2021, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a suspendu la commercialisation d’un autotest de dépistage urinaire de la Covid-19.
Un autotest de dépistage urinaire pour déceler une infection à la Covid-19
Le « Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid » vient d’être retiré de la vente. Vendu comme un dispositif de dépistage du virus de la Covid-19, ce dernier pouvait soi-disant déceler une infection grâce à votre urine. Développée par les entreprises Inno-bio (Shanghai) et Olisacare, cette nouvelle solution miracle était distribuée en France par les sociétés Biomadetech et MedicSante. L’ANSM avait ainsi été informée de la publicité sur le produit « Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid » il y a quelque temps. Premier mauvais point concernant ce test de dépistage, le fabricant n’avait pas de certificat de conformité d’un organisme notifié afin de pouvoir commercialiser ce test.
L’ANSM interdit la commercialisation du dispositif en France
En date du mercredi 17 février 2021, l’ANSM a annoncé « nous n’avons aucune preuve de l’efficacité de ce test, étant donné que les anticorps, de manière générale, ne se retrouvent pas dans les urines ». L’agence rappelle d’ailleurs « Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (arrêté du 10 juillet 2020) l’utilisation d’autotests est interdite pour dépister le virus ainsi que les anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 », mais aussi que « La vente des autotests (excepté les tests de grossesse) est par ailleurs réservée aux pharmacies ».
Face à de possibles commandes passées par des particuliers, l’ANSM recommande « aux personnes qui auraient acheté ces tests de ne pas les utiliser » et déclare que ce type de dispositif de dépistage est « de nature à compromettre de manière immédiate l’intérêt de santé publique ».