Covid-19 : le patron de l’OMS souhaite qu’au moins 10 % des habitants de chaque pays soient vaccinés d’ici la rentrée
Covid-19 : le patron de l’OMS souhaite qu’au moins 10 % des habitants de chaque pays soient vaccinés d'ici à la rentrée
Depuis plusieurs mois, la campagne de vaccination a été lancée dans de nombreux pays. Cependant, régions du monde, et principalement les pays pauvres et en voie de développement, n’ont pas encore eu l’occasion d’obtenir des doses suffisantes afin de vacciner massivement leurs populations. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, vient d’ailleurs de tirer la sonnette d’alarme concernant cette situation.
Des doses de vaccins réparties inégalement entre chaque pays
Lors de l’ouverture de la réunion annuelle des membres de l’agence sanitaire des Nations unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus a affirmé son désir d’avoir « au moins 10 % de la population de chaque pays » vacciné contre la Covid-19 d’ici le mois de septembre 2021. Le dirigeant de l’OMS a tout de même souligné qu’un « petit groupe de pays » s’accapare aujourd’hui les doses de vaccins contre la Covid-19. Il précise ainsi avec regret que « plus de 75% de tous les vaccins ont été administrés dans seulement dix pays ».
L’épidémie de Covid-19 a aujourd’hui fait 3,4 millions de morts à travers le monde. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a ainsi appelé la communauté internationale à aller au-delà de la solidarité et à entrer en « économie de guerre » pour stopper le virus. Il a ainsi demandé aux pays membres du G20 d’ériger un grand groupe de travail pour « doubler au moins la capacité de production » de vaccin contre la Covid-19. Le chef de l’ONU a aussi demandé à ce dispositif communautaire de réfléchir à un système de distribution équitable des vaccins au niveau mondial.
Depuis quelques semaines, la couverture vaccinale augmente grandement chez les pays développés avec l’ouverture de la vaccination à plus de catégories de la population et tranches d’âge. Le Conseil de sécurité de l’ONU rappelle tout de même que la situation est urgente. L’Afrique a par exemple profité de seulement 2 % de tous les vaccins administrés dans le monde.