Covid-19 : Santé Publique France permet de suivre l’évolution des variants dans chaque département
Il est désormais possible de suivre l’évolution des variants par département grâce à la plateforme Géodes de Santé Publique France.
En seulement quelques mois, les variants de la Covid-19 ont rapidement remplacé la souche classique du SARS-CoV-2. Plus contagieuses et parfois plus dangereuses, ces mutations du virus inquiètent de plus en plus la population et les gouvernements. Afin de permettre à tout le monde de se tenir informé de l’évolution des variants présents sur le territoire, Santé Publique France permet désormais d’avoir les résultats détaillés des tests PCR criblés. Ainsi, il est possible de voir la présence de chaque variants à travers les départements français.
Suivre l’évolution des variants par département est désormais possible
En début de semaine, Santé Publique France a annoncé l’arrivée sur Géodes de 5 nouveaux indicateurs permettant de suivre la circulation des variants de la Covid-19. La plateforme cartographique donne ainsi l’occasion de suivre le variant britannique (20I/501Y.V1), sud-africain (20H/501Y.V2) et brésilien (20J/501Y.V3) par département et classes d’âge grâce aux données des tests PCR de criblage.
Grâce aux informations révélées par ces nouveaux indicateurs, Le Point a dressé un bilan de la situation en France du 27 février au 5 mars 2021. Il est ainsi possible de constater que le variant britannique est majoritairement présent sur l’ensemble du territoire français. Les départements les plus touchés sont les Alpes-Maritimes avec 85% de cas liés à cette souche, la Corse-du-Sud à 85% ou encore la Guadeloupe à 90%.
Représentant entre 4 et 5% des contaminations à la mi-février 2021 en France, les variants sud-africain et brésilien sont les mutations les plus représentées en Moselle avec 46,4% des cas de Covid-19. A noter que les Vosges et la Meurthe-et-Moselle, des départements voisins, sont les seuls du pays à avoir une proportion de cas de ces variants supérieure à 20%. Pour finir, la souche classique est de moins en moins présente sur le territoire. Un peu plus d’une dizaine de départements français comptent encore cette dernière comme souche principale.