COVID-19 : un patient atteint du virus a eu une greffe des poumons
C’est une première en France, une personne qui avait ses deux poumons détruits à cause de la COVID-19 a reçu une greffe pulmonaire.
Le 1er novembre 2020, la France a vécu sa première greffe pulmonaire sur un patient atteint de la COVID-19. Celui-ci possédait des poumons trop abîmés à cause d’une insuffisance respiratoire aigüe.
Des poumons neufs
Cette personne provient du CHU de Lille. Celui-ci avait alors contracté la forme grave de la COVID-19 et avait atteint ses voies respiratoires créant par la suite une destruction des deux poumons. Le patient zéro a dû être transféré d’urgence à cause de son été qui s’aggravait.
« Le choix d’avoir recours à cette thérapeutique ultime et exceptionnelle n’est pas simple et est soumis aux résultats de nombreux examens complémentaires concordants », souligne le professeur Édouard Sage
Une opération qui s’est déroulée sans accrocs
Les examens ont dû être rapides, car l’état du patient se dégrade de plus en plus. Ils avaient pour but de connaître de possibles risques sur la table d’opération.
Des opérations du même style se sont déroulées un peu partout dans le monde. Les premiers à avoir pratiqué ce genre d’opération sur un patient COVID-19 ont été les Chinois. Une double greffe pulmonaire a quant à elle été réalisée en Amérique sur une patiente de vingt ans. Ses poumons étaient malheureusement irrécupérables.
De longues heures sur une table d’opération
L’opération de cette personne a duré une dizaine d’heures. Les poumons s’étaient collés aux restes du corps, ce qui a rendu l’opération compliquée. Le poumon gauche était percé tel du gruyère qui était une porte ouverte aux diverses batteries de l’air et celles présentes dans le corps.
D’ailleurs, cette femme avait passé près de six semaines en soins intensifs avant d’être prise en charge sous ECMO. Une telle opération peut redonner un peu de baume au cœur. Nous savons dorénavant que cette solution existe, mais quels sont les risques sur le long terme ? Depuis ce jour, cette patiente américaine est sous respirateur en attendant de reprendre des forces et de pouvoir respirer d’elle-même.