Covid-19 : un premier cas du variant sud-africain détecté en France
Un cas du variant sud-africain du virus de la Covid-19 vient d’être signalé sur le territoire français.
Au fur et à mesure des mois, le virus de la Covid-19 évolue. Durant les dernières semaines, de nombreuses variantes du SARS-CoV-2 ont ainsi vu le jour. On peut par exemple noter un variant au Royaume-Uni ou bien plus récemment un autre venant d’Afrique du Sud. Le premier cas de ce dernier a d’ailleurs été identifié sur le territoire français en cette fin d’année 2020.
Le variant sud-africain du Covid-19 foule le territoire français
Du nom de 501.V2, le variant sud-africain a déjà foulé le sol français. En effet, le ministère de la Santé déclaré jeudi 31 décembre un premier cas sur le territoire. Revenu d’Afrique du Sud, l’homme résidant dans le Haut-Rhin avait effectué un test RT-PCR en Suisse à son retour. Se révélant positif, un séquençage du virus Covid-19 a été effectué et a permis de déceler le variant sud-africain découvert en octobre dernier. Le ministère a ensuite déclaré que la personne contaminée « s’est immédiatement isolée à son domicile dès l’apparition des symptômes » et qu’ « aucun contact à risque n’a été identifié ».
De nouveaux variants qui inquiètent
Face à ces deux nouveaux variants du Covid-19, les informations sont encore incertaines quant à leur dangerosité. Cependant, il semblerait que ceux-ci soient plus transmissibles. Le ministère de la Santé ainsi déclaré que les autorités sanitaires « sont mobilisées pour identifier le plus précocement possible chaque patient contaminé pour les isoler, isoler leurs personnes contacts et les tester, et éviter ainsi la propagation des variants du SARS-CoV-2 sur le territoire national ». C’est pourquoi les prélèvements des personnes testées positives au Covid-19 provenant du Royaume-Uni ou d’Afrique du Sud sont séquencé afin de savoir exactement le variant de chacun d’entre eux.
Une mise en garde a été déclarée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies face à ces variants. Le risque est ainsi jugé « élevé » et pourrait représenter une charge de pression supplémentaire sur les systèmes de santé, mais aussi causer une mortalité plus élevée au vu de la contagiosité des variants.