Covid-19 : une pandémie qui a annihilé tout développement des autres virus
Les mesures sanitaires mises en place afin de pallier à la pandémie de Covid-19 a aussi réduit la propagation et le développement des virus hivernaux en France.
La pandémie de Covid-19 a grandement changé nos habitudes. En effet, de nombreuses mesures et les gestes barrières sont diamétralement venus impacter notre quotidien. Le lavage des mains est ainsi devenu plus régulier, tout comme le port du masque, la distanciation sociale… Tout cela est donc voué à nous protéger contre la Covid-19. Cependant, cela ne s’arrête pas uniquement à ce virus. En effet, la grippe, la bronchite et la gastroentérite ont aussi été impactées positivement par ces mesures.
Gastroentérite et bronchites : leur évolution suite aux mesures sanitaires contre la Covid-19
Ajouter des mesures sanitaires afin de combattre un virus précis, la Covid-19, a logiquement eu un impact sur la propagation des autres virus. Pour commencer, la gastroentérite a ainsi été moins active sur le territoire français. En effet, selon les chiffres de l’OSCOUR (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) et de SOS-Medecin, un niveau faible de passages aux urgences et de consultations a été constaté durant cet hiver.
Du côté du virus de la bronchite, les infections sont aussi largement inférieures à celles des années précédentes. Grâce aux données de Santé Publique France, nous pouvons par exemple remarquer que seulement 23 passages pour 100 000 personnes ont été constatés durant la quatrième semaine de 2020, soit du 25 au 31 janvier. Les années précédentes enregistrées entre 83 et 108 contaminations pour la même période. On remarque cependant une augmentation des bronchiolites aiguë en ce début d’année 2021.
Les virus grippaux font grise mine en période de crise sanitaire
Pour finir, faisons le point sur les virus grippaux. Le dernier bulletin épidémiologique publié le 3 février par Santé Publique France a souligné qu’il n’y avait « pas de circulation active des virus grippaux identifiée par les réseaux de surveillance dédiés ». Il est ainsi précisé dans le rapport qu’ « aucun cas grave de grippe n’a été signalé » depuis le 5 octobre en France métropolitaine et outre-mer.