L'Iranienne la plus âgée est décédée à l'âge de 125 ans, mais le Guinness World Records n'a pas validé son titre de doyenne de l'humanité. Pourquoi sa longévité n'a-t-elle pas été reconnue officiellement?
Tl;dr
- La femme la plus âgée en Iran est décédée à 125 ans.
- Son statut de doyenne de l’humanité n’est pas reconnu par Guinness World Records.
- Les dossiers officiels de l’Iran ont commencé 20 ans après sa naissance, créant des défis de vérification.
- La doyenne actuelle de l’humanité est l’Espagnole Maria Branyas Morera, âgée de 117 ans.
La doyenne iranienne non reconnue par Guinness World Records
Selon les médias d’État iraniens, Masoumeh Saneï Toroghi, la femme la plus âgée d’Iran, est décédée à l’âge de 125 ans. Née le 23 septembre 1898, elle aurait vécu trois ans de plus que Jeanne Calment, la Française reconnue comme l’humaine ayant vécu le plus longtemps. Cependant, le Guinness World Records n’a pas reconnu son statut de doyenne de l’humanité.
Un défi de vérification
La question de la vérification des âges est complexe et se heurte à des difficultés de documentation. En effet, l’Iran a commencé à délivrer des livrets de famille en 1918, soit 20 ans après la naissance présumée de Masoumeh Saneï Toroghi. De plus, la télévision d’État iranienne avait annoncé en 2020 le décès d’un Kurde iranien âgé de 138 ans, selon ses papiers d’identité, illustrant la complexité de la vérification de la longévité.
La doyenne actuelle de l’humanité
Selon le Guinness World Records, la doyenne de l’humanité est actuellement l’Espagnole Maria Branyas Morera, qui fêtera ses 117 ans le 4 mars prochain. La reconnaissance de ces records de longévité repose sur des critères stricts de vérification des données et de documentation.
L’avis de la rédaction
Cette histoire souligne les défis inhérents à la vérification des records de longévité. Les critères stricts nécessaires pour garantir l’exactitude sont essentiels, mais ils peuvent aussi exclure des individus dont la vie exceptionnelle mériterait d’être reconnue.